Il y a urgence d’agir pour les médias, déclare Marilène Gill

Par Karianne Nepton-Philippe 12:30 PM - 7 novembre 2023 Initiative de journalisme local
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La députée de Manicouagan, Marilène Gill, a exprimé ses vives préoccupations quant à la sévérité de la crise qui ébranle l’écosystème médiatique québécois et canadien. Photo iStock

La députée de Manicouagan, Marilène Gill, se dit préoccupée par la crise qui ébranle les médias au Québec et au Canada et souhaite créer un fonds d’urgence. 

La crise est sévère, remarque-t-elle. « Il faut une aide significative et immédiate pour sauver nos médias. C’est là une question de survie; le gouvernement doit agir! », lance la députée bloquiste.

C’est pourquoi le Bloc québécois réclame la mise sur pied d’un fonds de 50 millions de dollars pour les médias de l’information. Le parti souhaite également la tenue d’états généraux sur l’avenir des médias.

Concrètement, le Bloc Québécois propose ce fonds d’urgence qui est l’équivalent sur trois mois de la portion des revenus issus de la mise en place de la loi C-18, estimés à environ 200 M$. Ces trois mois correspondent au début du blocage de Meta des contenus des médias québécois et canadiens. 

« Nos médias jouent un rôle essentiel dans l’exercice de notre démocratie en relayant rapidement aux citoyens une information fiable et de qualité. Les revenus publicitaires qui financent leurs opérations sont en déclin depuis l’avènement des plateformes numériques », ajoute Mme Gill. 

« Face à Meta et aux autres géants du web qui boycottent les contenus de nos médias et veulent les affaiblir, la lutte est inégale. Non seulement C-18 et C-11 doivent être appliquées et les géants numériques doivent faire leur part, mais il faut plus. […] Il faut éviter que le paysage médiatique québécois ne se transforme en un désert aride », conclut Marilène Gill.

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