Aux Jeux du Québec à deux et demi
Si bébé 3 en route ne se montre pas le bout du nez avant sa date prévue, Sarah-Ève Levasseur et Gabriel Da Silva devraient vivre pleinement la 57e Finale des Jeux du Québec aux couleurs de la Côte-Nord.
Il y a une belle histoire derrière Gabriel Da Silva et Sarah-Ève Levasseur qui porteront les couleurs de la Côte-Nord, à la 57e Finale des Jeux du Québec. Ils ont notamment vécu ce rendez-vous sportif comme athlète et comme entraîneur. Pour l’édition estivale à Rimouski, ils seront ensemble… à deux et demi pour le deuxième bloc de compétition.
Gabriel doit être agent de communication tout au long de la finale pour la délégation Côte-Nord. Sarah-Ève doit être entraîneure en natation artistique, sport du deuxième bloc. C’est la première fois qu’ils vivront la finale ensemble pour la même région. À Rivière-du-Loup, en mars, Sarah-Ève était enceinte de trois mois. Au départ pour Rimouski le 25 juillet, elle en sera à 37 semaines et demie.
Le couple s’est rencontré… lors des Jeux du Québec à Alma en 2017. Gabriel Da Silva était entraîneur pour la Côte-Nord en judo. Sarah-Ève Levasseur était missionnaire pour Capitale-Nationale… en judo. Une chance !
Gabriel trouve la situation, d’être là avec sa conjointe, rassurante. Il n’aura pas à se « taper » 10 heures de route si le travail est commencé, surtout que le bébé pourrait s’être pointé le bout du nez avant qu’il revienne à Sept-Îles. « Il y a juste sur le traversier au retour que… », de dire Gabriel. La date prévue est le 14 août. « J’ai la même bedaine qu’à 12 semaines aux Jeux à Rivière-du-Loup », a mentionné Sarah-Ève.
« Ça va être plaisant comme expérience. C’est un privilège de vivre ce moment pour nous avec la même région », a renchéri le natif de Sept-Îles, qui tenait à dire que c’est lui qui a converti son amoureuse en Nord-Côtière pour les Jeux.
Ce sera le troisième enfant du couple, après Eva, qui aura 4 ans au début septembre, et Maxim, qui soufflera deux bougies à la fin août. Il s’ajoutera une autre fille.
Des habitués
Comme on le disait d’emblée, les deux n’en sont pas une à une première expérience aux Jeux.
Gabriel Da Silva a pris part aux finales de 2005 (Saint-Hyacinthe) et de 2007 (MRC de l’Assomption) comme athlète en judo. Il a agi comme entraîneur pour le même sport lors des Jeux de 2011 (Salaberry-de-Valleyfield) et de 2017 (Alma). À Thetford Mines en 2018, il était missionnaire, toujours pour la Côte-Nord. Il a aussi vécu la finale de Sept-Îles, à l’été 2007, comme bénévole.
Son meilleur souvenir remonte à 2007. Potentiel de médaille en individuel, il avait dû se contenter d’une 5e place, « mais je me suis racheté dans le volet par équipe avec une médaille de bronze. »
Sarah-Ève Levasseur, originaire de Québec, et à Sept-Îles que depuis quatre ans, a été athlète en natation artistique (jadis nage synchronisée) pour les Jeux de 2003 dans la MRC de Portneuf, officielle en 2013 pour la même discipline à la Finale de Saguenay, missionnaire pour Capitale-Nationale (Québec) pour les Jeux de 2016 (Montréal), 2017 (Alma) et 2018 (Thetford Mines), ainsi qu’entraîneure et missionnaire pour Montréal, en 2019, à Québec. Elle a porté les couleurs de la Côte-Nord pour la première fois en mars dernier, pour les Jeux à Rivière-du-Loup, à titre d’entraîneure en natation artistique.
Elle se souvient d’avoir été parmi les plus jeunes, lors de sa participation comme athlète. Elle n’avait que 10 ans dans la catégorie des 17 ans et moins.
Pour redonner
S’ils s’impliquent autant dans le sport, c’est par passion, mais aussi pour le retour du balancier.
« On a eu des bénévoles en place pour alimenter nos passions. Nos valeurs communes, c’est d’encourager un mode de vie sain en redonnant aux sports », a mentionné Gabriel Da Silva. « C’est parce qu’on aime ça », a renchéri Sarah-Ève.
Les deux aiment l’esprit des Jeux du Québec, ce pour quoi ils y contribuent encore et encore.
« C’est intemporel. J’ai le même feeling que lorsque j’étais athlète. Il y a toujours quelque chose qui vient te raccrocher, peu importe le rôle. On fait de belles rencontres. Les Jeux, c’est un beau tremplin pour les jeunes. C’est le fun les voir évoluer. C’est un avant-goût de l’élite », a mentionné Gabriel.
« C’est aussi de transmettre la passion d’autres sports à mes athlètes », a ajouté Sarah-Ève, qui dit avoir eu la piqure du vélo après avoir été missionnaire en cyclisme.
Il n’y a pas longtemps que les deux ont délaissé la pratique de leur sport respectif. Gabriel a participé à un championnat provincial l’an dernier. Quant à Sarah, elle était d’une compétition des maîtres en 2019… en étant enceinte de six mois.
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