Un hiver difficile à la Station Gallix

Par Sylvain Turcotte 5:45 PM - 11 avril 2023
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L’hiver 2022-2023 à la Station Gallix n’a pas été facile, particulièrement au niveau de l’enneigement. Photo Facebook Station Gallix

La saison de sports de glisse à la Station Gallix est finie depuis le 2 avril. Son directeur général, Loïs Babin, qualifie l’hiver de difficile.

« Il n’y a pas eu beaucoup de neige, sauf dans les dernières semaines », se désole-t-il. Une trentaine de journées d’enneigement ont été nécessaires, une dizaine de plus qu’à l’habitude. Il y a aussi eu la panne de courant un peu avant Noël. Le début de la saison n’a pu se faire que le 6 janvier. 

Malgré tout, il parle d’un bon achalandage pour la saison 2022-2023. En termes d’abonnements, ce sont 679 membres qui ont dévalé les pistes cet hiver. Pour les autres données de la saison, tout n’est pas encore comptabilisé.

Ça augure toutefois bien pour la prochaine saison, alors que déjà 300 personnes ont profité de la prévente, dont une soixantaine de nouveaux membres.

« Les dernières années ont été remplies d’embûches. Nous sommes reconnaissants de voir l’entrain que vous (population) manifestez envers la pratique de vos sports de glisse, ainsi que le sentiment d’appartenance que vous nourrissez envers votre Station et notre équipe. »

Mère Nature

Il va de soi que les stations sont à la merci de la météo. « Les conditions climatiques avec le réchauffement, ça a des conséquences sur l’enneigement. Ç’a tout le temps été des cycles, ça varie d’hiver en hiver », a mentionné M. Babin, qui s’attend à ce que ce soit encore par période, se souvenant que la neige se rendait à la hauteur de son toit de maison au début des années 2010.

Outre l’enjeu de la météo, il y a aussi celui de la main-d’œuvre. Le manque de personnel est le même partout en ville. « On y échappera pas. » 

Le directeur général a dû aussi pallier aux fonctions de responsable de la montagne, même si la Station pouvait encore compter sur les conseils de son ancien, Jean-François Thibault. « Je suis le premier directeur général qui n’avait pas de directeur de la montagne. »

Plusieurs personnes étaient nouvelles comme employés. « Le service à la clientèle va bien », assure Loïs Babin. 

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