65 logements à prix modiques vides à Sept-Îles

Par Marie-Eve Poulin 12:00 PM - 8 février 2023
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Le président du conseil d’administration de l’Office municipal de l’habitation (OMH) de Sept-Îles, Guy Berthe.

Malgré l’assouplissement des critères d’admissibilité pour des logements à prix modiques, on en compte 65 vacants à Sept-Îles.

Le président du conseil d’administration de l’Office municipal de l’habitation (OMH) de Sept-Îles, Guy Berthe, travaille depuis des mois sur un projet. Il consiste à diviser 12 logements de grandeur 6 ½ , actuellement vides, pour en faire des 3 ½ .

C’est que la demande est plus importante pour de petits logements. Cette solution semble donc la plus simple et la plus rapide pour créer 24 logements 3 ½ qui répondraient aux besoins de la population.

Le projet avance

Guy Berthe assure que le dossier est actif. « Je suis en démarche pour trouver des architectes pour s’assurer qu’au niveau des normes, nous sommes en mesure de le faire et d’avoir un estimé », dit-il.

Cette étape est difficile et c’est ce qui ralentit un peu les démarches. Sur une note plus positive, la fin de la convention avec la Société canadienne d’hypothèques et de logement (SCHL) sera bénéfique.

Pour l’heure, l’immeuble est sous la gouverne de la Société canadienne d’hypothèque et de logements (SCHL), qui interdit toute transformation. Ce ne sera plus le cas au printemps. « Ça nous assure qu’on n’aura pas de bâtons dans les roues de la part du Fédéral », explique M. Berthe.

L’étape suivante est le financement. À partir de l’estimer effectué par l’architecte, il faudra trouver des partenaires pour financer le projet. « Si tout se passe bien, à l’automne, on devrait être en mesure de voir si on a un “go” pour le projet », dit-il.

S’installer à Sept-Îles

Guy Berthe croit que pour régler le problème de logements dans la région, les gens de l’extérieur qui viennent travailler ici devraient résider ici, investir ici et se construire des maisons. « Si quelqu’un travaille une semaine sur deux et que l’appartement est vacant deux semaines par mois, ça signifie qu’il faut deux logements pour une seule job », illustre-t-il.

Ces situations temporaires créent une pression sur les logements. « Je crois qu’à Sept-Îles, on doit travailler à amener des gens à faire de Sept-Îles leur résidence permanente », conclut-il.

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