Plus de cours « d’éduc » à l’école Marie-Immaculée
Les trois personnes derrière la nouvelle concentration-sports pour les élèves de 6e année de l’école Marie-Immaculée, l’enseignante en éducation physique et à la santé, Cynthia Drapeau, Mylène Boucher, enseignante en 6e année, et la directrice, Marie-Claude Michaud.
Ce n’est certainement pas à l’école Marie-Immaculée de Sept-Îles que les jeunes ne bougeront pas assez. Du moins, pour ceux de la 6e année du primaire. Une première concentration-sports voit le jour pour l’année scolaire 2023-2024.
Le temps passé en éducation physique et à la santé sera plus que doublé pour les jeunes qui feront le choix de la concentration-sports dès l’an prochain. De deux heures par semaine, ce sera maintenant cinq, soit une heure par jour, dont une obligatoire en parascolaire.
Et le nouveau programme ne s’adresse pas directement à l’élite sportive. « La sélection se fera par l’intérêt des jeunes pour le sport, pourvu qu’ils soient impliqués dans son apprentissage », précise la directrice de l’école, Marie-Claude Michaud.
Pour la personne directement derrière l’idée, ce n’est pas l’enseignante en éducation physique. C’est celle de 6e année, Mylène Boucher.
Mme Mylène donne de son temps le midi en « coachant » au mini-volley. « Je voyais l’intérêt des jeunes le midi et j’avais le goût d’un défi supplémentaire, pousser l’idée du sport au primaire. J’ai toujours eu besoin de créer de quoi pour les grands », a-t-elle dit. Elle a alors approché sa collègue Cynthia Drapeau.
Quant à Mme Michaud, elle voit d’un très bon œil l’arrivée de cette concentration-sports, même si la démarche aura nécessité beaucoup de travail et des balises à respecter. Elle a d’ailleurs senti le support de la direction du Centre de services scolaire du Fer.
« On va aller chercher la motivation des jeunes par l’activité physique. Les jeunes ont besoin de bouger. Je suis convaincu que ça vaudra la peine », a-t-elle dit. Le nouveau programme servira aussi de pont avec ce qui se fait au secondaire. « C’est une suite logique. »
Pour l’enseignante en éducation physique et à la santé, la nouvelle concentration lui permettra d’aller plus loin. « Je vais pouvoir toucher à tous les sports. En voyant les élèves tous les jours, on va travailler les habiletés motrices, pousser les entraînements, aller à l’extérieur avec du plein air, la piscine et du fatbike », a mentionné Cynthia Drapeau. Le personnel pourra développer des projets et initier les élèves au leadership.
Paroles des trois intervenantes, les impacts sur la condition physique des jeunes seront positifs et les résultats scolaires s’en verront améliorés.
« Ce sera un beau facteur pour la réussite scolaire », soutient Mme Michaud.
Pour la première année de ce projet-pilote, une classe de sixième année sera ciblée.
« On voit grand. On compte ajouter des groupes dans le futur. On ne croit pas que c’est l’intérêt qui va manquer. » Avant la rencontre d’information du 25 janvier, un sondage d’intérêt avait donné une réponse des plus favorables de la part des parents.
Au primaire, il s’agit de la première école du Centre de services scolaire du Fer à offrir pareil programme. Il n’y en a pas dans l’ouest pour les établissements du Centre de l’Estuaire.
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