Des mamans de la ringuette se retrouvent sur la patinoire

Par Sylvain Turcotte 6:00 PM - 12 octobre 2022
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Sandra Deschênes, Sophie Bourgeois et Anick Savoie n’ont pas enfilé le chandail des Miss-Îles à titre de partisanes, mais de joueuses de ringuette. Sandra et Anick renouent avec leur sport de jeunesse, Sophie en est à ses débuts.

Lors d’un tournoi à Saint-Eustache l’an passé, quelques parents de Sept-Îles ont vu jouer des femmes de leur âge dans l’Inter C. Le mot s’est passé au CA de l’Association de ringuette de Sept-Îles et Sophie Bourgeois a saisi la balle au bond, pour ne pas dire l’anneau.

Sophie n’a jamais eu l’occasion de jouer à la ringuette du temps de sa jeunesse. Ce sport n’était pas offert à Natashquan. Et pour l’Inter A ou B, oubliez ça pour elle. Elle débute et c’est surtout pour le plaisir. Ah oui! C’est aussi une « ringuette mom » alors que sa fille Ève Landry en est à sa cinquième saison.

La femme qui aura 33 ans le 13 octobre s’adonne aussi à la course à pied, au volleyball et au dekhockey. « Je suis active à cause de mon TDAH », lance-t-elle à la blague.

Pour leur premier match, elles étaient une douzaine à affronter en partie amicale les cadettes le 2 octobre. La moitié sont des mamans de joueuses de ringuette, d’autres dans le début de la vie adulte. La moitié a joué par le passé, l’autre non. Elles répèteront l’expérience les dimanches, après le souper, à 18h. Des pratiques sont aussi planifiées les vendredis.

Un tournoi? « On va se laisser le temps de se placer », mentionne Mme Bourgeois. Elles aimeraient en faire un à la fin de l’année, en mars ou en avril.

Sophie compte même crinquer des mamans de joueuses de ringuette de Havre-Saint-Pierre pour qu’elles viennent disputer une partie lors du Tournoi Bout’Souffle de l’Association de ringuette de Sept-Îles en janvier.

Dans la douzaine de femmes, on retrouve notamment Sandra Deschênes et Anick Savoie. Elles étaient de la première année de l’Association en 1986. À cette époque, elles jouaient une contre l’autre et il y avait même des équipes à Havre-Saint-Pierre et à Port-Cartier. Elles ont aussi pris part à des tournois, notamment dans le Bas-Saint-Laurent et au Saguenay-Lac-Saint-Jean. Aujourd’hui, ces deux régions ne sont plus dans le portrait pour ce sport.

Sandra a délaissé la ringuette dès 1991 pour les études à l’extérieur. Anick en a fait autant deux ans plus tard. À leur retour, elles ont joué quelques années au hockey féminin, avec des comparses de la balle-molle.

La première a renoué avec la ringuette par la suite, à titre d’entraîneure durant 13 ans, jusqu’à ce qu’elle accroche après la saison 2021-2022.

Sandra a été motivée à jouer à nouveau par le fait que sa comparse Lisa-Marie Gallant allait s’inscrire. Pour Anick, c’est lors d’un mariage qu’elle a été crinquée.

« À 48 ans, je ne suis pas full en forme », lance Sandra. Elles aiment toujours la ringuette et ça fait aussi leur social. « On a décidé de revenir à notre sport de jeunesse », a renchéri Anick, qui n’avait pas retrouvé un sport d’équipe qui lui plairait après des problèmes au genou. Elle soufflera 48 bougies le 13 octobre.

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