Le sport scolaire n’est pas affecté par le décrochage

Par Johannie Gaudreault 6:00 AM - 1 avril 2022
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Le directeur général du RSEQ Côte-Nord n’a pas constaté l’augmentation du décrochage sportif dans le réseau scolaire du territoire.

Les deux dernières années de pandémie ont apporté leur lot d’effets néfastes. Si la motivation de jeunes sportifs en a pris un coup causant ainsi un grand nombre d’abandons et de décrochages sportifs au sein de certains organismes, ce n’est pas le cas au sein du RSEQ Côte-Nord.

Le directeur général du Réseau du sport étudiant du Québec (RSEQ) Côte-Nord, Éric Boucher, ne sent pas cette vague de décrochage sportif.

« Au contraire, avec l’assouplissement des mesures sanitaires, les jeunes avaient hâte de revenir sur les plateaux sportifs », a-t-il confirmé en entrevue.

Toutefois, il a pu constater une diminution de la motivation académique des étudiants-athlètes, « qui ont été privés d’activités sportives pendant une longue période ».

« Le retour au jeu apporte de beaux problèmes comme la planification plus difficile des horaires et le manque de ressources en arbitrage », divulgue M. Boucher.

Autre constat : les jeunes veulent tout faire. Selon le directeur général, la pause pandémique a fait en sorte que les étudiants veulent faire du sport plus participatif que compétitif.

« On voit qu’ils tiennent moins à la compétition, mais qu’ils veulent jouer tant au niveau scolaire que civil et ils ont le loisir de choisir les sports qu’ils veulent pratiquer », ajoute-t-il.

Donc, est-ce que les athlètes qui ont décroché de leur sport ont vraiment abandonné l’activité physique ou ils ont seulement changé de discipline?

De l’avis d’Éric Boucher, « un faible pourcentage de décrochage sportif causé par la pandémie est certainement possible. Pour les autres, le constat que nous avons ici au RSEQ Côte-Nord, c’est que le sport scolaire a manqué aux étudiants ».

L’organisme nord-côtier, qui travaille en collaboration avec les écoles du territoire, a pour mission de sensibiliser les jeunes aux saines habitudes de vie, ce qui comprend l’alimentation et la pratique d’activité physique. « Il y a un gros travail réalisé par les écoles, notamment en ce qui a trait aux activités parascolaires », conclut M. Boucher.

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