Gino Lévesque a certes été la figure emblématique du Journal Le Nord-Côtier. Fort d’une expérience de plusieurs années dans le domaine des ventes, notamment pour TVA, il aura mené à bien le projet pour partir un nouveau journal à Sept-Îles, s’entourant d’associés, entre autres les Brisson. « Retraité » depuis trois ans, et demeurant à Québec avec sa Renée et non loin de sa fille Fanny, il a toujours un œil sur son bébé mis au monde en 2007.
« Après 15 ans, je vois que le journal va toujours bien et qu’il est en santé. Il y a une bonne relève. C’est le fun de voir ça aller », a-t-il confié en entrevue.
Il se dit fier de l’évolution du journal avec le temps que ce soit au niveau du personnel que pour son adaptation à l’ère numérique.
Avant que Le Nord-Côtier soit ce qu’il est aujourd’hui, il y a eu un début.
« Ç’a été tout un défi de partir ça un journal avec une grosse compétition dans le temps (le Nord-Est). Je suis fier de l’avoir parti et qu’il soit toujours un vecteur important dans la communauté », a-t-il renchéri.
Gino éprouvait aussi une fierté de travailler avec sa fille, Fanny, sortie du programme Art et technologie des médias du Cégep de Jonquière quelque temps auparavant, et maintenant correspondante parlementaire à Québec pour La Presse.
Notre retraité, amant de la bonne bouffe, des voyages et des promenades en Spyder, souhaite encore longue vie au journal, « la référence en information ».
« Avec la COVID, on s’est aperçu qu’un journal local ça a sa place, sa force, avec des journalistes compétents. En 2022, il est important d’avoir les vraies nouvelles dans le milieu et d’être là pour les organismes et la communauté. »
