Le Festival du film de Sept-Îles, dont la 31e édition se tiendra du 10 au 20 mars prochain, accordera une place de choix au volet autochtone.
Le CINÉSEPT mettra de l’avant des productions du Wapikoni. Elles seront diffusées avant chacune des projections de films durant cinq journées du festival, incluant les quatre jours de fin de semaine.
La plupart des courts-métrages qui seront projetés lors du festival ont été produits au sein de la nation Innue, notamment dans les communautés de Uashat Mak Mani-utenam et d’Ekuanitshit.
« Le Wapikoni est un organisme de médiation, d’intervention, de formation et de création audiovisuelles qui s’adresse aux jeunes autochtones. Il cherche à favoriser l’insertion des jeunes et leur sentiment de pouvoir face à leur propre situation, tout en permettant aussi une diffusion dans l’espace public des réalités autochtones », précise l’organisation du Festival du film de Sept-Îles.
Le volet autochtone occupera aussi une place dans la programmation complète des longs-métrages. Le film Nouveau Québec, avec notamment Christine Beaulieu, et tourné à Shefferville/Matimekush, en fera d’ailleurs partie. Il met de l’avant la complexe réalité de cette communauté innue.
La programmation complète, composée d’une vingtaine de films, sera connu très prochainement. Le CINÉSEPT sera bonifié d’activités hors festival, en plus des événements d’ouverture et de fermeture.
Les cinq productions de la Wapikoni au CINÉSEPT
Mishkutashk – Taïma Louis-Dupuis (Ekuanithsit – Nation : Innu)
Eka patshitenimu – Dan-Georges Mckenzie (Uashat mal Mani-utenam – Nation : Innu)
Urgence de vivre – Élizabeth Lord (Sainte-Marie – Nation : Mi’gmaq)
Odehimin (Val-David – Nation : Anishnabe)
Inniun ueshkat mak anutshish (Nation : Innu)
