Nord-Côtière, même à 500 kilomètres de chez moi

Par Maxim Villeneuve 7:00 AM - 8 janvier 2022
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Photo Sébastien St-Jean

Je suis Nord-Côtière, même à 500 kilomètres de chez moi. C’est un fait et cette impression nous colle à la peau.

Lorsque l’on grandit sur la Côte-Nord, on prend rapidement conscience qu’il y a de grandes chances que nous irons étudier ailleurs.

C’est terrifiant au début, car tu ne veux pas quitter les gens et les paysages que tu aimes tant. Toutefois, lorsque le temps vient, tu sais que tu es prêt pour autre chose.

C’est ainsi que tu quittes pour tranquillement te construire une vie dans une autre région. Tu profites de toutes les choses que tu n’avais pas chez toi et que la grand’ville peut t’offrir.

Tu te rends compte que, finalement, ce n’est pas si terrible d’être parti et qu’il y a tellement de nouvelles choses à découvrir.

Cependant, il manque quelque chose. Il te manque le fleuve et son vent salé qui te frappent sur le front.

Tu t’ennuies des soirées au bord d’un feu et des promenades en motoneige dans la poudreuse sur la Côte du 3000.

C’est bien beau la ville qui tourne vite, mais elle ne peut pas t’offrir la paix des vastes paysages nord-côtiers.

Il y a quelque chose dans l’air de la Côte qui te permet de t’enraciner et de te rappeler ce qui compte vraiment. Ces racines-là te suivent, même quand tu te rends jusqu’à Jonquière parce que tu rêves d’être journaliste.

En effet, ces racines qui ont poussé dans la région qui t’a vu grandir ne te lâcheront jamais.

On peut partir de la Côte-Nord, mais elle ne nous quitte jamais, car l’air salin, la paix et nos racines restent ancrés dans nos cœurs.

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