La Tabagie Gamache ne souffre PAS de la pénurie de main-d’oeuvre

Par Maxim Villeneuve 6:00 AM - 4 août 2021
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Certains commerces nord-côtiers ont réussi à s’épargner de la pénurie de main-d’œuvre qui fait rage dans toute la province. La tabagie Gamache à Sept-Îles en est un exemple. 

L’entreprise a actuellement 22 employés, ce qui lui permet d’offrir un maximum d’heures d’ouverture.

Selon la propriétaire, Nadine Gauthier, la clé de son succès avec ses employés est le respect et la communication.

« On est des bons patrons je pense, on est très à l’écoute, il y a une bonne communication dans l’équipe », raconte-t-elle. « Je pense que c’est l’écoute qui fait que notre équipe est aussi solide. »

L’entreprise est bien établie à Sept-Îles. La tabagie a appartenu au père de Nadine Gauthier pendant plusieurs années avant qu’elle l’achète. Mme Gauthier croit que c’est un autre facteur qui la sauve de la pénurie.

« Mon père a été propriétaire pendant tout près de 27 ans, alors c’est sûr que l’entreprise a de bonnes bases », témoigne-t-elle. « Mon père m’a instauré le leadership aussi » 

Comme elle existe depuis longtemps, l’entreprise a des employés qui y sont depuis plus de 5 ans.

« Je pense que le fait d’avoir de vieux employés, ça crée un sentiment de famille », exprime Mme Gauthier.

Cette ambiance familiale crée des liens serrés entre le personnel et les patrons. 

« Mes employés ne sont pas des numéros », affirme Mme Gauthier.

Cette dernière raconte que son personnel a un sentiment d’attachement à l’entreprise. Ils l’aident à trouver des employés lorsqu’elle en a de besoin.

Sauvé de la pandémie

Comme les dépanneurs étaient considérés des services essentiels, la tabagie Gamache a pu demeurer ouverte pendant la pandémie. Mme Gauthier est d’avis que c’est en partie ce qui l’a sauvé de la pénurie de main-d’œuvre.

« Ça a été bénéfique aussi au niveau de la livraison », explique Mme Gauthier. « On en faisait déjà avant, mais là, avec la pandémie ça a été fulgurant. » 

L’entrepreneure a aussi modifié les horaires en fonctions des mesures sanitaires, comme le couvre-feu. Elle voulait s’assurer que ses employés ne manquent pas d’heures de travail.

« J’ai ajusté les horaires pour qu’ils rentrent plus tôt dans la journée pour pas que personne ne perde d’heures », dit Mme Gauthier.

Cela lui a permis de garder son personnel.

Beaucoup de compassion

Mme Gauthier est bien consciente de sa chance d’avoir tous les employés nécessaires.

« Je suis béni! », déclare-t-elle. « Présentement, avoir un restaurant c’est un gros défi, un très gros défi. Moi je lève mon chapeau à tous ceux qui sont propriétaires. »

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