Mes coups de cœur culturels de 2019

Par Éric Martin 10:09 AM - 30 Décembre 2019
Temps de lecture :

1. Florent Vollant – En plus d’avoir été décoré du titre de Chevalier de l’Ordre national du Québec le 20 juin, Florent Vollant s’est vu décerner le Félix de l’artiste-autochtone au plus récent Gala de l’ADISQ. Ce prix remis pour une première fois représentait en soi un moment historique, une marque de reconnaissance concrète du talent autochtone. À cela s’ajoute aussi la réunion de Kashtin, duo qu’il compose avec Claude McKenzie, à la 35e édition du Festival Innu Nikamu et son traditionnel spectacle des Fêtes à la Salle Jean-Marc-Dion. Photo ADISQ

2. Philippe Touzel
Le milieu du théâtre musical n’a assurément plus de secret pour Philippe Touzel. La plus récente est Ghost (Mon fantôme d’amour) qui a été transposé sur scène à Paris. Il y a fort à parier que ce rôle en Europe saura lui ouvrir bien des portes. Une chose est certaine, le meilleur reste à venir pour ce Septilien au talent remarquable pour la danse et le chant. Un artiste qui vit uniquement de son métier. Photo Antoine Larochelle

3. Naomi Fontaine
L’année 2019 s’est avérée être une année au cours de laquelle tous les efforts investis par Naomi Fontaine au cours des dernières années ont visiblement porté fruits. Le film Kuessipan, qui découle d’un de ses romans et qu’elle a contribué à adapter au grand écran, a obtenu diverses récompenses un peu partout où il a été présenté. Comme si ce n’était pas assez, elle a également publié un troisième roman Shuni qui se veut une véritable déclaration d’amour à ses racines autochtones.

Autres personnalités culturelles marquantes de 2019

Kevin Bacon Hervieux

Son documentaire Innu Nikamu : Chanter la résistance a permis à ce jeune réalisateur de faire ses marques dans ce milieu. Des débuts prometteurs pour celui qui s’est vu décerner le prix de l’Iris du meilleur documentaire au Gala Québec Cinéma. C’est également lui qui a tenu les rênes de la 35e édition du Festival Innu Nikamu qui a été couronnée de succès.

Sonia Poirier

Publié aux Éditions Rubis, le premier roman de Sonia Poirier, La dernière vague de notre histoire, dans lequel elle relate un tragique accident dans lequel elle a failli y laisser sa peau en 2018 a suscité beaucoup d’intérêt. Pour cette Septilienne, son écriture a été un exercice libérateur même si elle a eu à replonger dans des souvenirs douloureux.

Partager cet article