Le F.-A.-Gauthier au rancart jusqu’à vendredi

Par Charlotte Paquet 20 décembre 2018
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Le F.-A.-Gauthier est hors service pour une durée indéterminée.

Rien ne va plus avec le F.-A.-Gauthier. La Société des traversiers du Québec (STQ) confirme que l’arrêt du service entre la Côte-Nord et Matane se poursuivra au moins jusqu’au vendredi 21 décembre. En pleine période des fêtes, la situation fait très mal.

Le traversier est immobilisé du côté de la rive sud depuis lundi. Au départ, l’interruption des traversées devait durer deux jours. Puis, une troisième journée a été ajoutée aujourd’hui. Mais là, les voyageurs et les entreprises de transport devront composer avec une prolongation de l’arrêt de service jeudi et vendredi.

« On est conscient que ç’a des impacts. On travaille d’arrache-pied pour trouver le problème et la solution, mais il n’est pas question de mettre la sécurité des gens en danger », affirme le porte-parole de la STQ, Alexandre Lavoie.

Ça déboule

L’arrêt de lundi et mardi avait été annoncé à l’avance. Il visait à permettre d’effectuer des travaux de réparation sur l’évent d’un réservoir et sur un système hydraulique du navire en service depuis juillet 2015. « On avait choisi ces deux journées-là, car il y avait moins d’achalandage », poursuit M. Lavoie.

C’était cependant sans compter ce que des tests révéleraient. « On a découvert un problème de vibration qui n’est pas lié aux réparations. Le symptôme, c’est une vibration aux propulseurs qui servent à diriger le navire », précise encore le porte-parole. Les équipes techniques tentent actuellement d’en trouver la cause lors d’essais en mer. Après avoir mis le doigt sur le bobo, les correctifs pourront être apportés.

La STQ promet une mise à jour de la situation vendredi. Pour le moment, elle ne peut assurer que le service reprendra samedi.

Le personnel du service de réservation s’active actuellement à joindre les gens qui avaient effectué des réservations. « Le navire était plein jeudi. On avait 500 réservations de clients », avoue M. Lavoie.

Et si le navire était plein jeudi, l’achalandage devait également être de taille pour vendredi et les jours suivants d’ici à la fête de Noël.