Laurence Méthot lance sa campagne devant ses militants

Par Mathieu Morasse 29 août 2018
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Laurence Méthot a lancé sa campagne à son local électoral mardi.

La candidate libérale Laurence Méthot a dévoilé ses principaux engagements devant plus d’une trentaine de militants et sympathisants réunis à son local électoral mardi, pour le lancement officiel de sa campagne.

Si elle est élue, elle s’engage à compléter la route 138 à Blanc-Sablon «le plus rapidement possible». Elle prend cet engagement en commun avec Jonathan Lapointe, le candidat du Parti libéral du Québec (PLQ) dans René-Lévesque. Elle se refuse toutefois à donner un délai de réalisation précis.

«Il faut accélérer, pas seulement la faire par tronçons», a-t-elle plaidé.

L’ancienne mairesse de Port-Cartier cherchera des solutions pour les propriétaires de maisons du canton Arnaud qui ne peuvent rénover ou vendre leur maison à cause d’ententes signées avec les promoteurs de Mine Arnaud.

Elle s’engage enfin à créer un bureau régional de coordination gouvernementale pour la MRC de Sept-Rivières et pour le comté de Duplessis. Ces bureaux du genre «guichet unique» servent à faire le lien vers les ministères dont les centres décisionnels sont situés hors de la région.

Lorraine Richard jamais présente

La libérale a souligné son implication au sein du gouvernement provincial lors du dernier mandat. Elle a cité en exemple l’engagement de Rio Tinto Fer et Titane de maintenir la mine de Havre-Saint-Pierre en activité en échange d’un meilleur tarif d’électricité pour son usine de Sorel. Elle affirme avoir été «l’instigatrice» et avoir «organisé les rencontres» entre le ministre, le syndicat et les responsables de la mine.

«[La députée péquiste Lorraine] Richard n’a jamais été présente là. Elle ne m’a jamais parlé pendant quatre ans. Quelque part, il faut se dire les vraies choses», a-t-elle dit.

Elle a aussi écorché le chef de la Coalition Avenir Québec (CAQ), François Legault, à propos du projet éolien Apuiat.

«L’électricité, ce n’est pas vrai qu’il faut attendre d’avoir un besoin pour la développer. Il faut avoir une réserve. Monsieur Legault, je pense qu’il est hors champ», a-t-elle asséné.

 

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