Pascal Automobiles devient l’Ami Junior

Par Jean-Christophe Beaulieu 12 avril 2018
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Line Lévesque et Paul Bouffard remettent les clés au président du groupe l’Ami Junior et au nouveau propriétaire de Pascal Automobiles.

Après 11 ans de travail en commun, Paul Bouffard et Line Lévesque remettent les clés au groupe l’Ami Junior. Ils se disent fiers de cette relève et c’est le pied léger qu’ils partent vers la retraite.

Pascal Gaudet est l’homme derrière la bannière «Pascal». Originaire de Chicoutimi, il est arrivé en 1977 à Port-Cartier et y a ouvert une concession automobile. C’est là que Line Lévesque a fait ses débuts. Fraîchement arrivée de l’université avec un diplôme en comptabilité, elle s’est fait engager par Pascal Gaudet en 1983.

«Il m’a tout montré. En 1995 il est tombé malade et ne s’en est jamais remis. J’ai donc pris la relève. À l’époque, je devais être la seule femme dans le domaine automobile dans la région», se rappelle-t-elle. Line Lévesque a gravi tranquillement dans l’entreprise, de contrôleur, à directrice générale pour devenir ensuite la propriétaire.

Paul Bouffard est quant à lui devenu son associé en 2007 chez Pascal Automobiles. Originaire de Matane, il a été en contact très tôt avec le milieu des concessionnaires automobiles.

«Mon grand-père et mon père étaient tous deux propriétaires de concessions GM. J’ai commencé pour ma part la même année que Line, en 1983, mais à Matane», explique-t-il.

Les deux propriétaires remettent maintenant les clés au groupe l’Ami Junior et se disent confiants pour la suite des choses.

«Je travaille avec eux depuis quelques semaines. Je suis reconnue pour avoir des standards assez élevés et j’ai vraiment l’impression de laisser l’entreprise entre de bonnes mains. Vous savez, après 35 ans, on peut dire que ça a été toute ma vie», confie Mme Lévesque.

Le président de l’Ami Junior, Jean-Bernard Tremblay, convient d’ailleurs qu’il n’a jamais vu des «ex» propriétaires se dévouer autant à un tel changement de main.

«Je les félicite, ils font vraiment en sorte que tout se passe pour le mieux», constate-t-il. Il explique que le groupe provient de Charlevoix, là où son père se faisait appeler l’ami Bernard. Lorsqu’il a pris la relève, le nom a naturellement changé pour l’Ami Junior.

Un modèle d’affaires régional

Avec neuf concessions sur la Côte-Nord, à Charlevoix et au Saguenay, l’Ami Junior veut surtout être présent en région.

«Je suis un gars de région et j’ai toujours aimé les régions. J’ai souvent eu des opportunités d’aller travailler dans les grandes villes, mais je préfère la qualité de vie que l’on a ici. Nous, on croit que les décisions doivent se prendre localement et non dans un siège social éloigné», affirme M. Tremblay.

Ce n’est pas un hasard si la tendance dans le milieu des concessions automobiles est au regroupement, selon le président du groupe l’Ami Junior.

«Les groupes prennent de plus en plus de place. Si on ne fait rien, c’est des groupes de l’Ouest canadien qui vont prendre de l’expansion et venir ici. On a donc convenu de faire un groupe régional, pour devenir plus fort et être capable de compétitionner».

Les avantages du regroupement

Plusieurs choses sont difficiles à développer pour un concessionnaire seul et son pouvoir de négociations avec les institutions financières est plus faible. En groupe, les économies d’échelles sont beaucoup plus importantes.

«Ça permet plus de choix pour les consommateurs, mais ça permet aussi à nos employés d’appliquer sur des opportunités qui s’offrent à travers le groupe et le territoire», mentionne Jean-Bernard Tremblay.

C’est d’ailleurs ce qui s’est passé avec celui qui sera le nouveau propriétaire, Hugues Larouche.

«J’ai vécu toute ma vie à Jonquière, mais là, je me suis acheté une maison à Sept-Îles. Je déménage pour venir m’occuper de cette concession. C’est une première pour moi d’avoir un poste de directeur général. C’est un beau défi et je plonge tête première!»

 

 

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