Eau potable : rencontre reportée en février

Par Jean-Christophe Beaulieu 25 janvier 2018
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La Direction de la santé publique de la Côte-Nord avait annoncé en décembre qu’elle viendrait publiquement faire un portrait de la situation de la qualité de l’eau potable à Sept-Îles. Afin que l’ensemble des intervenants soit bien préparé, il a toutefois été décidé de procéder à une rencontre à huis clos, à la fin février, avant d’organiser la rencontre publique. Tous ont accepté la formule.

Les intervenants consistent en le directeur régional de la Santé publique, Dr Stéphane Trépanier, le maire Réjean Porlier, Nathalie Chouinard, directrice régionale du Centre de contrôle environnemental au ministère de l’Environnement (MDDELCC) et Denis Bouchard, porte-parole du Comité de défense de l’air et de l’eau de Sept-Îles.

La rencontre publique devait avoir lieu le 24 janvier. Les principaux concernés ont toutefois décidé de préalablement se rencontrer à huis clos. Cela viserait à ce que chacun soit sur le même pied et ait les documents appropriés en main. Il est en autre question de l’audit quinquennal, étude faite aux cinq ans et qui vise à vérifier la qualité et les dépassements de normes à l’usine de traitement d’eau. «L’audit est fait par une firme professionnelle et envoyé au MDDELCC par la suite», explique Réjean Porlier.

C’est effectivement le MDDELCC qui vérifie la conformité des municipalités à la réglementation sur la qualité de l’eau potable et qui les informe des correctifs à apporter. «Il arrive qu’il y ait des dépassements de normes, c’est sûr, mais je ne crois pas que Sept-Îles soit problématique, si on se compare avec d’autres municipalités. Est-ce suffisamment important pour impliquer de fortes dépenses à l’usine?», soulève le maire. Il fait référence aux dépassements de trihalométhanes dans le réseau d’aqueduc, une problématique atténuée par la Ville via des purges.

Sur le même pied

La Ville souhaite ainsi que tout le monde ait tous les documents en main, afin de tenir une rencontre optimale et de comprendre les attentes de chacun. Le porte-parole du Comité de défense, Denis Bouchard, demande d’ailleurs à ce que l’audit soit rendu public avant la rencontre à huis clos. «Pour savoir ce qui se passe vraiment, globalement, au niveau de l’eau potable. C’est un document clé. La Ville nous disait qu’elle le rendrait public, ça avait été demandé en décembre dernier, mais l’étude n’est pas encore disponible, y a-t-il quelque chose à cacher? Après tout, ce sont les citoyens qui payent et qui boivent cette eau, rappelons-le», questionne M. Bouchard.

Réglementation

L’audit en question est requis en vertu du Règlement sur la qualité de l’eau potable (RQEP), règlement qui vise à «protéger la population en édictant les normes qui permettent de déterminer si l’eau est propre à la consommation et en permettant un contrôle rigoureux de la qualité de l’eau». On indique à son article 3 que «quiconque met à la disposition d’un utilisateur de l’eau destinée à la consommation humaine doit s’assurer qu’elle satisfait aux normes de qualité de l’eau.»

 

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