La «boxanthropie» : Le noble art au profit de la communauté

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La présidente du centre d’entrainement le Lady Era, Nancy Lachance, l’invité d’honneur du dernier gala, Kevin Bizier et l’entraineur et promoteur, Alain Bourassa.

Le centre d’entrainement le Lady Era œuvre activement au sein de la communauté portcartoise depuis plus de trois ans. Après la tenue de son 5e Gala de «boxanthropie» en 30 mois le 18 mars, le club de boxe se prépare maintenant à présenter le premier évènement de sa nouvelle initiative : la fondation pour la santé le Lady Era

La «boxanthropie» est un concept simple : organiser des galas de boxes amateurs et remettre un pourcentage des recettes à des partenaires communautaires. Le terme est une invention du club d’entrainement le Lady Era et de son club de boxe.

En partenariat avec la Maison de la famille de Port-Cartier, le CPE Touchatouille et la Fondation Rêve d’enfant, le club a mis sur pied un gala réunissant une trentaine de boxeurs de partout au Québec pour un total de quinze combats. Sous la présidence d’honneur de Kevin Bizier, l’événement a attiré près de 500 amateurs de boxe. Après 30 mois de boxanthropie, le club a remis plus de 30 000$ à ses partenaires.

En effet, de l’argent amassé grâce aux combats, la moitié est remise directement aux partenaires et le reste sert à financer les activités de boxe amateur à Port-Cartier. «Un gala de boxe avec un aspect philanthropique comme on a, je te dirais que c’est unique. Il y en a qui vont redonner, mais très peu. La plupart des galas financent leurs boxeurs et leurs activités. Nous, notre approche, ç’a été d’aller chercher des partenaires et leur permettre de ramasser des fonds pour eux. Notre formule a bien fonctionné, mais il ne faut pas oublier que la communauté de Port-Cartier a beaucoup participé», avoue l’organisateur du gala, Alain Bourassa.

Une aide appréciée

Le volet caritatif de l’évènement permet de remettre des sommes importantes à différents organismes de la ville qui s’en servent comme fonds supplémentaires. Pour la Maison de la famille, l’aide financière de 16 700$ servira principalement à assumer les frais relatifs à leur déménagement imminent.

«Ce sont des fonds supplémentaires à nos propres levées de fonds annuelles, parce qu’on a toujours besoin d’argent supplémentaire. En partie en raison des coupes budgétaires et des subventions qui sont de moins en moins importantes, mais surtout parce que dès juin, on déménage d’emplacement ce qui va nous occasionner des frais de 10 000$ récurrents. Nous devons payer cela tout seuls et des événements comme celui de la boxe nous aident à le faire», indique la relationniste de la Maison de la famille de Port-Cartier, Isabelle D’Astous.

De son côté, le CPE Touchatouille utilisera les 12 700 $ reçus lors des quatre derniers galas auxquels il a contribué en vue de l’ouverture du nouveau CPE de 80 places. «Avec le chèque qu’on nous a donné aujourd’hui, que l’on ajoute aux autres sommes données que l’on n’a pas dépensées, on cumule une somme de 12 000 dollars que nous allons injecter directement dans le projet qui est prévu pour cet automne», précise la représentante du CPE, Ariane Dufour.

Le gala permet également de verser de l’argent à des organismes situés à l’extérieur de Port-Cartier. C’est le cas de la Fondation Rêves d’enfant qui a reçu un chèque de 3 700$. «Cette magnifique somme permettra à la fondation de réaliser le plus grand rêve d’enfants atteints d’une maladie qui menace leur vie», confie la coordonnatrice du développement chez Rêves d’enfants, Marie-Claude Aubrey.

Encore plus

Avec les nombreux succès de ses évènements, le club d’entrainement Lady Era a été approché par plusieurs intervenants du milieu de la santé de Port-Cartier afin d’amasser des fonds. Comptant déjà sur plusieurs partenaires dans l’organisation de ses galas de boxes, le centre d’entrainement a donc décidé de démarrer sa propre fondation : la fondation pour la santé le Lady Era.

«La première activité de financement de la fondation aura lieu la fin de semaine prochaine à la Base de plein air les Goélands et sera sous le thème du temps des sucres. Il va y avoir des repas gastronomiques, une chasse aux œufs de Pâques pour les jeunes et  un concours forestier», dévoile Alain Bourassa.

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