Raton Lover: Une énergie contagieuse

Par Éditions Nordiques 7 avril 2017
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Unis par une passion commune pour la musique, les membres de Raton Lover éprouvent un réel plaisir à monter sur scène pour se produire en spectacle sous différentes formules.

Alors qu’elle vient de lancer son deuxième album «Le sens du vent», la formation Raton Lover s’apprête à revenir sur la Côte-Nord. Un rendez-vous que ses membres n’hésitent pas à qualifier de festif. C’est-à-dire, à l’image de son répertoire musical.

Une plus grande place a été laissée à l’exploration sur ce deuxième album. «On pousse un peu plus loin ce qu’on avait fait auparavant. On avait essayé plusieurs styles. Ça vient se préciser, a soutenu son chanteur, Simon Lachance. Dans son ensemble, il est plus rythmé, mais il y a des éléments plus planants. On utilise des sonorités qui rappellent les grands espaces. Ça s’est imposé puisque ces chansons ont été écrites sur la route, en tournée.»

Pour en assurer sa réalisation, le groupe a recouru au service de Dany Placard. «Cet album a été enregistré live en majeure partie. On voulait pouvoir en arriver à transposer son contenu musical tel quel sur scène. C’est cette approche que nous avons préconisée. Ça vient changer la donne. La moitié des chansons sont plus lumineuses et festives. L’autre moitié est un peu plus profonde, introspective. On conserve donc cette dualité entre le noir et le blanc», tient-il à préciser.

Un réel esprit de groupe

Même si les chansons ont été écrites uniquement par Simon Lachance, leur processus de création n’en demeure pas moins le résultat d’un travail d’équipe. «On trouve les sujets ensemble. On s’entend sur les sujets à aborder. On choisit ce qui nous importe le plus. Je ne fais qu’y mettre des mots, enchaîne-t-il. Il y a là un désir d’aller vers l’autre. On a fait une imposante tournée ensemble. C’est ce qui fait en sorte qu’il s’en dégage beaucoup d’amitié et d’amour.»

Le chanteur indique que plusieurs heures de travail ont été requises pour l’écriture des chansons. «C’est rarement le premier jet qui est retenu. Quand je présente les chansons aux gars, j’en suis très souvent à ma quatrième ou à ma cinquième version, explique-t-il. Le travail se poursuit très souvent par la suite. Je n’ai aucune réticence à retravailler une chanson. Je vois ça comme de l’artisanat. C’est un travail à long terme pour en arriver à un résultat qui nous plaît vraiment.»

Une scène en plein essor

Issus de la scène musicale à Québec, les membres de Raton Lover sont à même d’en constater son effervescence. «Cette ville est à mi-chemin entre l’est et l’ouest de la province. Ça lui procure un très bel avantage. Cependant, quand tu fais de la musique francophone, ça implique de nombreux déplacements à Montréal, soulève-t-il. C’est inévitable. La fréquence augmentera au cours des prochains mois.»

Le chanteur croit fermement que la formation est à son meilleur sur scène «C’est à cet endroit que nos chansons prennent véritablement tout leur sens. On est très énergique. Les personnes qui aiment la musique des années 60 et 70 seront très bien servies s’ils viennent nous voir en spectacle. C’est là que nous puisons nos principales influences», avance-t-il.

Dans le cadre des Oreilles dégourdies, le groupe Raton Lover se produira le 7 avril à 20h dans le hall d’entrée du Cégep de Sept-Îles. Les billets sont en vente à la billetterie de la salle Jean-Marc-Dion ou bien à la porte avant le spectacle.

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