Vandalisme à Anticosti: Marc Lafrance de retour en cour

Par Éditions Nordiques 23 novembre 2016
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Marc Lafrance, 55 ans de Port-Menier, comparaitra de nouveau cet après-midi au palais de justice de Sept-Îles. Le citoyen fait face à une accusation de méfaits à l’égard de biens d’une valeur de plus de 5 000$ après avoir avoué sur Facebook des actes de vandalisme envers de l’équipement appartenant à Hydrocarbure Anticosti.

Dans une vidéo diffusée sur sa page Facebook, Marc Lafrance avoue être l’auteur d’actes de vandalisme survenus la semaine dernière sur le site d’exploration Sainte-Marie d’Hydrocarbures Antiscosti, dont Pétrolia est l’opérateur, sur l’île d’Anticosti. La Sûreté du Québec a procédé à son arrestation lundi soir.

Lafrance affirme avoir fait ces gestes dans le but d’arrêter des travaux qu’il juge illégaux. «Je suis allé arrêter des travaux illégales (sic). Ce n’était pas prévu que vous (Pétrolia) pompiez la nappe phréatique ou que vous pompiez une rivière souterraine. Pour moi, c’est clair et net que c’est des travaux illégales (sic)», a-t-il expliqué.

Dans sa vidéo, le citoyen explique avoir coupé un tuyau, arrêté une génératrice, mis du sable et de la terre dans un réservoir et couper de quatre à cinq sangles d’un réservoir d’eau. «La seule chose que me reste, c’est mon honnêteté. Je le fais pas en tant qu’écologiste, je le fais en tant que citoyen libre de l’île d’Anticosti qui veut continuer sa vie ici, en paix, tranquille et qui veut mourir dans une place où il a choisi de vivre», mentionne Marc Lafrance, qui ajoute être «tanné de se battre» pour son coin de pays. Le citoyen affirme que les Anticostiens sont «capables de s’organiser» sans les projets d’hydrocarbures sur l’île.

Marc Lafrance comparaît cet après-midi au palais de justice de Sept-Îles concernant ses conditions de remise en liberté.

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