Optilab : «Pas une religion» pour Gaétan Barrette

Par Éditions Nordiques 28 juin 2016
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Le ministre de la Santé, Gaétan Barrette.

Le regroupement d’analyses de certains tests de laboratoire de la Côte-Nord à l’hôpital de Chicoutimi, connu sous le nom d’Optilab, n’est «pas une religion» a expliqué le ministre de la Santé Gaétan Barrette, de passage à Sept-Îles aujourd’hui. Ce projet d’économie d’échelle sera «adapté à chaque région».

Le projet Optilab est «un exercice d’économie d’échelle pour l’État», a expliqué le ministre Barrette. «Optilab, c’est un moyen. Est-ce que ce moyen-là doit être exercé exactement de la même manière qu’on l’exercerait sur l’île de Montréal? La réponse, c’est non. Alors Optilab, ce n’est pas une religion qui va être exercée exactement de la même manière partout», a-t-il affirmé en point de presse devant la résidence Gustave-Gaudreau.

«Contrairement à ce qui est véhiculé, tous les laboratoires de la Côte-Nord ne vont pas fermer», a mentionné le ministre, ajoutant que certains prélèvements ne seront pas envoyés ailleurs pour des raisons «géographiques». «Optilab n’est pas une situation unique, mur à mur, mais un moyen qu’on adapte à chaque région pour aller chercher des économies d’échelle. Une chose est sûre, le statu quo n’est pas la voie d’avenir», a expliqué Gaétan Barrette.

De son côté, le syndicat APTS demande de «mettre un arrêt» au projet Optilab «pour bien analyser les impacts que ça va avoir à la population au niveau des délais d’attendes des services de proximité». Sylvain Sirois, répondant politique de l’APTS pour la Côte-Nord, s’est réjoui de l’ouverture du ministre de ne pas appliquer cette réforme mur à mur.

Le ministre Barrette s’est aussi entretenu ce midi avec le Comité d’action et de vigilance pour les services de santé de l’Est de la Côte-Nord qui s’est formé à la suite de la fusion des CSSS pour équilibrer le nombre de cadres entre le pôle de Sept-Îles et celui de Baie-Comeau.

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