Un citoyen filme un dépotoir clandestin
Des déchets laissés sur le bord du chemin du lac Daigle.
Un citoyen a publié sur Facebook une vidéo où l’on voit de gros rebuts et divers déchets qui jonchent un chemin forestier. Celui-ci croit que les heures d’ouverture insuffisantes à l’écocentre contribuent à l’apparition de ce genre de dépotoirs clandestins. L’écocentre sera ouvert tous les jours de la semaine dès le 30 mai.
Depuis son ouverture, il y a un an et demi, les citoyens doivent aller porter leurs déchets à l’écocentre, où ils sont triés et mis en valeur, au lieu de se rendre au dépotoir du lac Daigle (Lieu d’enfouissement technique) comme auparavant. Le dépotoir est maintenant réservé à une utilisation commerciale.
Cependant, l’écocentre n’est pas ouvert sept jours sur sept. «Cette installation a pour but de réduire les dépotoirs clandestins, mais les heures d’ouverture peu accommodables donnent l’effet contraire. L’indisponibilité évidente de ce service décourage les résidents à l’utiliser et s’en remettent à laisser leurs déchets un peu partout dans la nature», indique Matthieu Godin dans un message accompagnant une vidéo qu’il a diffusée sur Facebook, mercredi.
Sept jours sur sept le 30 mai
Selon lui, l’écocentre devrait être ouvert tous les jours de 8h à 20h. «En 15 minutes, j’ai croisé deux camionnettes avec remorque pleine de déchets de construction», continue le citoyen qui a filmé ce dépotoir le 24 mai. De nouvelles heures d’ouverture entreront en vigueur à l’écocentre, le 30 mai.
Le site sera ouvert de midi à 17h du lundi au jeudi, puis de 8h30 à 17h les vendredi, samedi et dimanche. Présentement, les heures d’ouverture sont de midi à 20h les lundi, jeudi et vendredi et de 8h à 16h les samedi et dimanche.
En plus de bonifier les heures d’ouverture, le maire de Sept-Îles, Réjean Porlier, souhaite punir plus sévèrement les contrevenants et renforcer la surveillance. «On va tenter de trouver des façons de décourager les gens de faire ça», explique-t-il.
Le maire a vu la vidéo en question. «Il y aura toujours des gens pour qui ce ne sera jamais à leur satisfaction, et qui pour eux, la solution facile sera de tirer ça sur le bord du chemin. Ce n’est pas vrai qu’on va tolérer la délinquance comme ça. On est en 2016», a mentionné M. Porlier, pour qui il s’agit d’une question de civisme.
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