26 avril 2024
Une expérience marquante à La Course du Grand Défi Pierre Lavoie
L’équipe d’étudiants autochtones de Uashat mam Mani-Utenam et de Pessamit, dans les deux derniers kilomètres avant de dire «Mission Accomplie!»
Que ce soit pour une première fois pour plusieurs membres de la délégation du Cégep de Sept-Îles (accompagné du Cégep de Baie-Comeau) ou d’une habitude pour certains des étudiants autochtones de Sept-Îles et Pessamit encadrés par Roger Vachon, l’expérience à La Course du Grand Défi Pierre Lavoie est marquante. L’émotion était au rendez-vous le week-end dernier pour 36 heures de course sur 270 km, de Montréal à Québec.
«C’est extraordinaire. C’est une expérience à vivre dans une vie», a lancé Johannie Roy, responsable du groupe du Cégep de Sept-Îles. Les premiers propos sont tout aussi empreints d’émotions du côté de Roger Vachon. «Encore une super belle expérience. Plus ça va, plus je vis intensément l’expérience. Je suis plus à l’aise et j’ai plus le temps de vivre les émotions. Chaque fois, les larmes coulent toujours plus», a indiqué l’homme qui en était à une quatrième participation, et fier de l’unité entre ses jeunes et ceux de Pessamit.
La délégation des cégeps de Sept-Îles et de Baie-Comeau un peu avant le départ de La Course.
Contre Dame Nature
Si la journée de samedi s’est courue par une belle température, les quelque 5 000 étudiants de 135 écoles, cégeps ou universités ne l’ont pas eu facile dans la nuit de dimanche, et ce jusqu’à l’arrivée à Québec. La pluie, le vent et un mercure frisquet les ont accompagnés. Malgré les conditions, la persévérance était toujours au rendez-vous. «Personne n’a sauté son tour», a mentionné M. Vachon. «Dans la nuit, il tombait des cordes, ça rajoute à l’expérience et les étudiants avaient envie de courir. C’est un peu irréel. Le sentiment de fierté est décuplé dans ces conditions», a fait savoir Johannie.
Parmi les moments forts qui ont marqué l’équipe du Cégep, l’ambiance dans l’autobus et la coopération. Lors d’une grosse côte à monter dans la région de Portneuf, les deux coureurs ont poussé l’accompagnatrice à vélo.
Encore!
Malgré la fatigue, on pense déjà à 2017. « J’ai déjà hâte à l’an prochain», a conclu Roger Vachon. «Je vais pousser pour qu’on revive l’événement», a terminé Mme Roy.
