Marc-André Poliquin: Pour l’amour du jeu corporel

Par Éditions Nordiques 19 avril 2016
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Comédien de formation, le Septilien Marc-André Poliquin est l’un des huit interprètes de la production «Symphonie dramatique» de Cas Public qui fera l’objet de deux représentations sur la Côte-Nord. Une expérience qui lui permet de combiner deux de ses plus grandes passions soit la danse et le jeu.

Basée sur l’histoire mythique de Roméo et Juliette, cette production de Cas Public a été mise en scène par la chorégraphe Hélène Blackburn qui a voulu en faire une version plus éclatée. «On raconte l’histoire de manière contemporaine. Ça prend la forme de tableaux qui nous ont inspirés. La musique en est l’un des éléments importants. Elle a aussi guidé tout le travail de création», avance-t-il.

Dès ses débuts au sein de Dynamo Théâtre, Marc-André Poliquin a adopté un jeu qui se veut beaucoup plus physique. «La danse a toujours fait partie de moi. J’ai voulu aller plus loin. J’ai su qu’Hélène Blackburn avait besoin d’un comédien dans cette production pour dire des vers de Shakespeare. Mes talents de danseur font en sorte que je fais partie de la production dans son intégralité.»

Une très grande polyvalence

Seul acteur dans Symphonie dramatique, l’artiste septilien apprécie ce mélange des modes d’expression artistique. «C’est un créneau dans lequel je suis bien. Je comprends très bien ce que j’ai à faire. J’aime le fait que les gens peuvent s’en faire leur propre histoire. Il y a beaucoup d’abstrait, constate-t-il. Il y a des moments très tragiques, d’autres plus doux. Je joue ça à la manière d’une partition musicale. Par le mouvement, j’apporte l’émotion. C’est une approche différente qui me plaît bien.»

Grâce à des organismes culturels tels que l’École de ballet de Sept-Îles et l’ensemble folklorique Tam ti delam, il croit fermement qu’un intérêt se fait davantage sentir pour les spectacles de danse. «Je considère que la danse est très vivante en région. Je ne crois pas qu’il soit nécessaire d’apprécier la danse pour apprécier cette production à sa juste valeur, insiste-t-il. On retrouve là une énergie qui en surprend plusieurs. Pour la plupart, je peux vous assurer que les gens en ressortent le souffle coupé.»

Parmi les huit danseurs de Symphonie dramatique, Marc-André Poliquin invite les Nord-Côtiers à assister à l’une des deux représentations de cette production sur la Côte-Nord soit le 17 avril à 20h au Centre des arts de Baie-Comeau et le 19 avril à 20h à la Salle Jean-Marc-Dion de Sept-Îles.

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