Louis-Jean Cormier: Une trace permanente laissée à l’école Manikoutai

Par Éditions Nordiques 15 avril 2016
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Alors qu’il s’attendait à effectuer une prestation dans une classe de l’école Manikoutai, Louis-Jean Cormier a rapidement compris qu’une surprise de taille l’attendait par la présence de médias, ainsi que de tous les élèves rassemblés dans l’auditorium, qui porte désormais le nom de l’auteur-compositeur-interprète.

Une reconnaissance que Louis-Jean Cormier accueille avec un très grand étonnement. «J’ai eu de la difficulté à y croire sur le coup. J’ai maintenant un auditorium à mon nom. Pour moi, c’est un accomplissement. Un mélange d’émotions. Une école où j’ai passé trois ans de ma vie. J’en conserve plein de souvenirs, enchaîne-t-il. Je suis sincère quand je vous dis que je ne sais pas comment le prendre. Il n’en demeure pas moins que c’est un très grand honneur.»

Un choix des élèves du comité français qui s’est imposé par l’apport de l’auteur-compositeur-interprète à la langue française. «Je ne suis pas un ambassadeur de la langue française. Oui, je l’aime. Je n’en fais pas mon rôle précis. J’écris et je compose des chansons. J’ai simplement envie de faire vibrer les gens. J’ai reçu plusieurs reconnaissances dans ma vie, dont l’Ordre du mérite Nord-Côtier. À chaque fois, j’ai l’impression qu’on m’ajoute un poids sur les épaules», renchérit-il avec un très grand sourire aux lèvres.

Un fort sentiment d’appartenance

Très heureux de revenir au bercail, il éprouve un réel attachement à la région où il a grandi. «Je ressens toujours une pression à me produire ici. Je le fais devant des gens qui me connaissent depuis ma tendre enfance. Ils m’ont vu grandir et ils m’ont suivi à toutes les étapes de ma carrière, et on dirait que tu ne peux pas te permettre n’importe quoi», affirme-t-il.

La réalisation d’un projet qui a rapidement reçu l’appui de la direction, de la Commission scolaire du Fer et de l’une de ses enseignantes, Marie-Josée Lévesque. «Au cours de l’année, le comité a travaillé sur un projet qui s’intitule les têtes d’affiche. De fil en aiguille, on en est venu à penser à renommer certains lieux de notre école, indique-t-elle. On commence par l’auditorium. On le fait souligner sa carrière florissante et son très grand sentiment d’appartenance à notre établissement. On voulait lui rendre la pareille.»

 

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