26 avril 2024
Québec investit 300 millions $ pour développer les zones industrialo-portuaires, dont font partie les ports de Sept-Îles, Port-Cartier et Baie-Comeau sur la Côte-Nord, a confirmé le 3 mars, le ministre délégué aux Affaires maritimes, Jean D’Amour.
La province comptera au total 16 de ces nouvelles zones de développement, une des «axes d’intervention de la Stratégie maritime». Le plan d’action 2015-2020 prévoit une enveloppe de 300 millions $ pour soutenir des projets d’investissements privés. Une somme de 200 millions $ est également prévue par le ministère des Transports pour les projets d’infrastructures portuaires intermodales, consacrés au transport de marchandises.
«Globalement, l’instauration de ce type de zones vise l’optimisation de l’utilisation des infrastructures portuaires et industrielles existantes. Celle-ci permettra notamment l’attraction d’investissements au Québec ainsi que l’accroissement de nos exportations», a souligné la ministre de l’Économie, Dominique Anglade, présente lors de l’annonce qui s’est tenue à Québec.
Bonne nouvelle
À Sept-Îles, la nouvelle de la création de 16 zones industrialo-portuaires est bien accueillie. «Il y a des zones qui vont être identifiées, qui vont aider à la création de richesse dans l’économie du Saint-Laurent, s’est réjoui le président-directeur général du Port de Sept-Îles, Pierre D. Gagnon. C’est de la musique à nos oreilles, parce que les infrastructures portuaires, ce sont des moteurs de développement économique».
Même s’il est encore trop tôt pour cibler un projet précis, dont la réalisation pourrait bénéficier des argents de la Stratégie maritime, Sept-Îles mire notamment accroitre son potentiel de zone intermodale et voir l’aménagement d’installations donnant accès au gaz naturel dans le secteur de Pointe-Noire.
Pour l’heure, la ville doit s’entendre avec le gouvernement du Québec pour la signature d’une entente de collaboration. «Les discussions se poursuivent, mais il n’y a aucun doute, qu’il va en avoir une (entente)», a affirmé le maire de Sept-Îles, Réjean Porlier.
Les ententes visent à former des comités locaux pour entre autres, pour délimiter les zones industrialo-portuaires sur les territoires et préparer un plan de développement. «C’est structurant, c’est une belle recette pour assurer un succès dans la création d’activités économiques en périphérie des zones portuaires», a ajouté M. Gagnon. D’ici juin, toutes les ententes auront été signées, selon Québec.
