Achat du salon de quilles par la Ville: Il n’y aura pas de référendum

Par Éditions Nordiques 3 novembre 2015
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Il n’y aura pas de référendum sur le règlement d’emprunt autorisant l’achat du salon de quilles par la Ville de Port-Cartier au coût de 2 060 000$ pour y loger les 80 nouvelles places en garderie et la Maison de la Famille.

Afin d’y aller avec un référendum, un minimum de 500 signatures devait être apposé au registre du service de greffe de la Ville, samedi. Seulement 154 personnes ont signé le registre. Le règlement d’emprunt «suit son cours» et devra être approuvé par le ministère des Affaires municipales, explique le service de greffe.

Des citoyens s’étaient mobilisés ces derniers jours sur les réseaux sociaux pour encourager la population à signer le registre. Le projet ne fait pas consensus à Port-Cartier. Certains y voient l’occasion d’obtenir 80 nouvelles places en garderie à coût nul pour la population, alors que d’autres y voient un conflit d’intérêts entre la mairesse Violaine Doyle et son mari, impliqué au Club social et curling de Port-Cartier. D’autres arguent que des promoteurs privés auraient pu investir dans le projet au lieu de la Ville.

Rappelons que la Ville de Port-Cartier a autorisé l’achat de l’ancien salon de quilles au Club social et curling de Port-Cartier au coût de 305 800$. Le club de curling convoitait la bâtisse pour le projet quilles-curling qui a finalement été abandonné. Il se servira de cette somme pour rénover ses installations actuelles. La municipalité rénovera l’ancien salon de quille pour y aménager les 80 nouvelles places en garderie promises au CPE Touchatouille et la Maison de la Famille pour une somme évaluée à 1,5 million $.

Le gouvernement demande maintenant une participation d’au moins 50% du milieu pour tous nouveaux projets d’infrastructures de centre de la petite enfance (CPE). Le club de curling avait auparavant obtenu l’ancien salon de quilles pour un montant symbolique de 1$ de la part d’ArcelorMittal. Un avis juridique avait démontré, l’été dernier, que la mairesse n’était pas en conflit d’intérêts dans ce dossier.


 

Le salon de quilles. (Photo : Archives – Le Nord-Côtier)

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