Jimmy Bourgoing: Savoir se relever pour mieux avancer

Par Éditions Nordiques 29 octobre 2015
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Connu d’un large public à titre de batteur pour la défunte formation Les Colocs, Jimmy Bourgoing se dévoile à cœur ouvert dans la biographie «Comme un tank», écrit par Marie-Eve-Barrette dans lequel des pans de sa vie personnelle et professionnelle tumultueuse sont présentés.

Ayant passé son enfance à Sept-Îles, Jimmy Bourgoing conserve de précieux souvenirs de cette ville où il a grandi. Un endroit où il a su tisser de solides amitiés qui perdurent encore aujourd’hui. «J’ai habité à Sept-Îles de 7 à 19 ans. C’est là que j’ai pris mes premiers cours de drum, confie-t-il. J’ai vu un gars de mon âge, Magella Cormier, jouer du drum. J’ai suivi ce cours un mois. C’est à ce moment que le feu s’est allumé, souligne-t-il. J’étais impressionné de voir quelqu’un contrôler aussi bien cet instrument. J’avais envie de faire mieux que lui et j’apprenais très rapidement.»

Une rencontre marquante
Dès l’âge de 19 ans, il s’est mis à tirer un revenu de ce loisir qu’il exerçait surtout et avant tout par plaisir. «J’avais seulement envie d’être un bon musicien. Je voulais faire mes classes. J’ai eu la chance de faire de la route pour aller me produire en spectacle», avance celui qui se souvient encore du moment où il a rencontré pour une première fois, André «Dédé» Fortin. Une rencontre qui a changé le cours de sa vie.

«J’ai été surpris par l’intelligence de ce gars (Dédé Fortin). Il est très brillant. Il a une grande culture. Il est très sensible. Il a une énergie hors du commun. Il avait une âme punk et ce petit côté rebelle me plaisait bien, ajoute-t-il.

«Le succès s’est fait sentir rapidement après notre participation à l’empire des futures stars. On s’est fait remarquer des compagnies de disques. C’était le début d’une très belle aventure.»

Une fin de collaboration abrupte
Une collaboration qui a pris fin entre les deux artistes avant la sortie officielle du troisième album de ce groupe québécois marquant, «Dehors Novembre». «J’accompagnais mes parents vers leur dernier jour. Je m’étais retiré du groupe temporairement pour passer du temps avec eux. J’ai reçu un appel de Dédé me disant que je ne faisais plus partie du groupe. Encore aujourd’hui, je ne comprends pas ce qui l’a amené à prendre une telle décision. De plus, le batteur qui m’a remplacé a repris les mêmes arrangements», explique-t-il.

Après un tel succès, Jimmy Bourgoing admet avoir eu beaucoup de difficultés à se reconstruire sur le plan personnel et artistique. «Le succès est parfois pesant. Oui, on a l’amour du public. C’est très enrichissant, mais c’est beaucoup de pression. Ça ne laisse aucune place à l’erreur. Je ne faisais pas de la musique pour être reconnu. J’adore voyager. Le plaisir est encore là aujourd’hui. Le feu n’est pas éteint», lance celui qui avait repris contact avec André «Dédé» Fortin, peu de temps avant qu’il ne mette fin à ces jours.

Les personnes désirant se procurer l’un des exemplaires de la biographie de ce musicien nord-côtier peuvent le faire au www.exclamare.com. Tous les exemplaires vendus par Internet seront autographiés par l’artiste.


 

Jimmy Bourgoing. (Photo : Courtoisie)

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