Une entente de collaboration entre le Transit et la Maison des femmes

Par Éditions Nordiques 9 octobre 2015
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Signée à l’automne 2013, une entente d’échange de services en cas de sinistres, de catastrophes naturelles et de pandémie nécessitant l’évacuation de bâtiment est intervenue entre Transit Sept-Îles et la Maison des Femmes de Sept-Îles.

«Occupés de part et d’autre, on n’avait pas réussi à trouver le temps de le faire auparavant. On a senti le besoin de le faire maintenant, car on voulait montrer l’exemple à d’autres organismes communautaires», indique le directeur de Transit Sept-Îles, Doris Nadeau.

Une entente de collaboration «exceptionnelle» entre les deux organismes communautaires résultant d’une volonté de continuer à répondre aux besoins des femmes et des enfants victimes de violence conjugale dans un contexte d’urgence et de crise, en s’assurant de la continuité des services à l’extérieur des murs de l’une ou l’autre de ses ressources.

«On vient démontrer que ça ne coûte parfois rien de collaborer ensemble. Il faut seulement y penser, avance M. Nadeau. Ce n’est pas un réflexe naturel pour certains. Ça peut facilement être reproduit ailleurs.»

Près de 30% des gens qui utilisent les services de Transit Sept-Îles sont des femmes. Comme bien des hommes, elles sont confrontées à la pauvreté et à des problèmes de dépendance.


 

Le directeur général de Transit Sept-Îles, Doris Nadeau et Martine Girard, coordonnatrice de la Maison des femmes de Sept-Îles.

(Photo : Le Nord-Côtier)