Les Soucis de Solange sans Soucis: Rires garantis!

Par Éditions Nordiques 23 septembre 2015
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Après avoir écrit «Les veuves de chasse», Simon Côté récidive avec «Les Soucis de Solange Sans Soucis», qui fera l’objet d’une représentation le 24 septembre au Café-théâtre Graffiti et le 26, à la Shed-à-Morue de Havre-Saint-Pierre. Une production du Théâtre de Petite Vallée qui met en scène des personnages colorés. Un rendez-vous tout en légèreté et en humour.  

Pour son auteur, l’idée d’écrire cette pièce a pris forme à la suite de sa rencontre avec une vieille dame sur les plages de Cuba, qui lui racontait les péripéties de sa dernière croisière durant laquelle ses dentiers ont été jetés aux toilettes par la personne qui faisait l’entretien de sa chambre. «J’ai vu Jasmine (Lebreux) faire un sketch avant les Fêtes où elle avait retiré son dentier. Ça m’a rapidement fait penser à cette histoire», confie-t-il.

«J’ai écrit la pièce en fonction de ses comédiens. Je me mets à leur service. Je savais que je pouvais compter sur eux. Je voulais exploiter à fond les qualités et les défauts de chacun des personnages, explique-t-il. Mon frère, Alan Côté m’a aussi beaucoup aidé. Annie Lebreux m’a appuyé pour la mise en scène et les chorégraphies. Elle a eu de très bonnes idées. On intègre constamment de nouveaux éléments au spectacle.»

Des situations inusitées

Comme il l’a toujours fait, Simon Côté a fait usage de nombreux jeux de mots dans l’écriture de cette pièce. «Ce sont là des situations cocasses qui portent également à réflexion. On aborde, entre autres, la thématique d’Alzheimer à travers le dilemme vécu par le personnage principal qui doit prendre la décision de placer ou non sa mère dans un foyer pour personnes âgées», avance celui qui envisage faire des approches auprès d’organismes communautaires pour la présentation de la production hors salle.

Une pièce mettant en scène des personnages colorés, dont l’action se déroule dans divers lieux tels que chez l’esthéticienne et au salon funéraire où une rencontre est effectuée avec un thanatologue. Sans dentier, le personnage principal prononce différemment les mots. Un défi que sa cousine, Jasmine Lebreux, n’a pas hésité à relever qui provoque bien des fous rires, selon M. Côté qui a recouru aux services de comédiens qui ont de multiples années d’expérience en théâtre devant eux.

L’auteur travaille également à la rédaction d’une comédie musicale qui s’annonce tout aussi hilarante dans laquelle on suivra l’histoire d’un couvent menacé de fermeture. Sans réelle connaissance technologique, des sœurs feront alors appel aux médias sociaux pour en assurer sa survie.


 (Photo : Courtoisie)

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