Jonathan Genest-Jourdain: Les questions sociales et environnementales seront mises de l’avant

Le député sortant, le néodémocrate Jonathan Genest-Jourdain, a procédé à l’ouverture officielle de son bureau de campagne situé dans l’ancienne usine Johnny Stea sur la rue Maltais, jeudi en fin de journée. Les questions sociales et environnementales seront mises de l’avant par le candidat d’ici la fin des élections.

Lors de l’ouverture de son local, Jonathan Genest-Jourdain revenait d’une visite de Schefferville, où il a cogné à toutes les portes de la communauté innue de Matimekush-Lac-John. Il s’agissait d’une première visite à Schefferville depuis son élection en 2011 et il a rappelé ses nombreuses visites en Basse-Côte-Nord.

«L’idée derrière tout ça, c’est de couvrir l’entièreté du territoire» de 260 000 m^2, le plus grand comté au Québec. Il se rendait à Fermont lors de la fin de semaine de la fête du Travail.

«Pour le futur et pour le reste de la campagne, les matières et prérogatives citoyennes et environnementales et l’aspect social seront mises de l’avant. Les aspects sociaux ont toujours tenu le haut du pavé dans mon discours», a mentionné Jonathan Genest-Jourdain.

«Vous avez tous vu les sondages comme moi, ça s’enligne bien pour un gouvernement néodémocrate. Il ne faut pas se claquer les bretelles, mais on est en très bonne situation», a affirmé le député sortant. Il a critiqué les conservateurs qui, depuis 10 ans, «ont supprimé tous les remparts citoyens et les protections environnementales de façon graduelles».

La candidate du Bloc québécois, Marilène Gill, a critiqué Jonathan Genest-Jourdain pour son absence dans la crise forestière qui a eu cours cet été sur la Côte-Nord. «Une matière purement provinciale, il faut le mentionner. Il y a d’autres matières plus importantes dont il faut tabler à l’heure actuelle», comme la prestation de services et le renforcement des lois environnementales, a répondu le député sortant.

Il mentionne qu’il a rencontré les travailleurs forestiers en 2013 pour offrir une formation «sur les moyens de se prémunir lors de déroute financière». Il a également rencontré des représentants de pays scandinaves en 2012 pour se renseigner sur leur industrie forestière.

«Les Suédois replantent deux fois plus qu’il ne récolte dans une année. Ici, notre ressource, on l’a réduit en copeaux et on l’a laissent sur le territoire. C’est déplorable», a expliqué Jonathan Genest-Jourdain.

 Le député sortant, Jonathan Genest-Jourdain, dans son bureau de campagne.

(Photo : Le Nord-Côtier)