Marie Béïque et Anna Birgit: Complices à travers l’art

Par Éditions Nordiques 23 juillet 2015
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Amoureuse des mots, Marie Béïque, s’est déplacée à Natashquan à plusieurs reprises pour admirer à son pôle d’accueil touristique, des photographies prises par Anna Birgit. Un solide intérêt qui a mené à la naissance du livre d’art «Anna Birgit Photographe : Entre Paris et Natashquan», publié aux Éditions GID.

«J’ai apprécié le côté artistique de ses photos. J’y découvrais les gens de la place. Ce sont des photographies de très grande qualité, explique Mme Béïque. Pour moi, il était évident qu’elles avaient été prises par une grande artiste. (…)  Je me suis demandé comment on pouvait faire pour en arriver à cerner aussi bien l’âme d’un village. J’ai manifesté le désir de la rencontrer et ça s’est produit après plusieurs séjours.»

Au contact avec ses photos, l’auteure avait l’impression de voir revivre les personnages des chansons de Gilles Vigneault. Une première courte rencontre s’est effectuée en 2010 entre les deux artistes. Cependant, il faut attendre en 2012 pour que cet intérêt artistique débouche sur une amitié qui a mené à la publication de ce livre d’art.

De solides racines nord-côtières

Travaillant au Théâtre de la ville à Paris, Anna Birgit est tombée en amour avec le Québec et plus précisément Natashquan. Un endroit où elle a établi sa résidence secondaire pendant plus de 45 ans. «J’y ai découvert des gens authentiques. Je me suis mise à prendre des photos d’eux. Après plus de 30 ans, il m’est venu l’idée de leur rendre hommage. Ils m’ont tellement apporté sur le plan humain et artistique. J’y ai photographié trois générations», confie-t-elle.

Après plus de 45 séjours prolongés dans cette municipalité, la photographe se considère comme l’une de ses résidentes. «Ce village est devenu ma famille. J’y ai même fait l’achat d’une maison avec vue sur la mer que j’ai dû me résigner à vendre l’hiver dernier, souligne-t-elle. Je n’avais plus la force, ni l’énergie de l’entretenir. J’ai toujours été une femme de campagne. J’y retrouvais là une partie de mon enfance.»

Un travail artistique complémentaire

Un mode d’expression artistique que Marie Béïque perçoit comme un regard différent sur ce qui nous entoure. «J’ai étudié en littérature. J’ai développé un esprit plus scientifique. J’ai toujours voulu mettre en valeur la poésie. La photographie est une passion qui me nourrit depuis longtemps. Ce livre a été une aventure formidable. C’est venu rassembler deux choses que j’aime beaucoup. Je considère que l’œuvre d’Anna Birgit mérite de circuler», affirme-t-elle.

Une activité de lancement a eu lieu au pôle d’accueil touristique de Natashquan, le 17 juillet. Les personnes intéressées à se procurer un exemplaire de «Anna Birgit Photographe : Entre Paris et Natashquan» peuvent le faire dans différents points de vente, dont au Musée régional de la Côte-Nord et à la Copacte Natashquan.


 Unies par une solide amitié, Marie Béïque et Anna Birgit sont deux artistes qui se vouent un très grand respect mutuel.

(Photo : Le Nord-Côtier)

 

 

 

 

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