Willows: Un nouvel élan créatif pour Geneviève Toupin

Par Éditions Nordiques 17 juillet 2015
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Soucieuse de se démarquer, Geneviève Toupin a choisi d’adopter le pseudonyme de «Willows» pour son plus récent projet artistique. Une décision qui résulte du désir de se rapprocher de ses racines franco-manitobaines, anglophones et Métis. Un répertoire à saveur folk en français qui en surprendra plusieurs par la très grande douceur qui s’en dégage et ses mélodies aériennes. 

Inspiré par les auteurs-compositeurs-interprètes qui se racontent à travers leurs chansons, l’artiste voulait adopter une démarche plus personnelle, tout en continuant de s’ouvrir vers le monde.

«Comme eux, je voulais que mes racines soient davantage représentées dans ma musique. Je voulais créer un univers qui reflète mieux mon identité», enchaîne celle qui cite en exemple Daniel Lanois et Lhasa de Sela comme étant d’importantes sources d’inspiration.

Établie à Montréal depuis plusieurs années, cette artiste franco-manitobaine reste encore aujourd’hui attachée aux grands espaces. «C’est un projet qui parle de mes racines, de courage, de transformation. La réception est bonne. Je crois avoir réussi à lui donner ma propre couleur, souligne-t-elle. J’en suis particulièrement fière. Je suis convaincue que les gens qui aiment le folk auront beaucoup de plaisir à en faire l’écoute. De plus, ce sont des chansons qui se prêtent assez bien à une tournée aussi intimiste.»

En septembre, elle participera à une résidence d’écriture avec Gilles Vigneault. Une offre qu’elle ne pouvait refuser, qui lui donnera l’opportunité de côtoyer une légende vivante du milieu musical québécois et d’obtenir de précieux conseils pour l’écriture de chansons.

Dans le cadre du Réseau d’été du ROSEQ, Willows aura l’opportunité de se promener un peu partout dans l’Est-du-Québec pour se produire en première partie de Tire le Coyote. Les Nord-Côtiers auront l’opportunité de la découvrir sur scène, le 18 juillet au Café-théâtre Graffiti de Port-Cartier, le 19 juillet au Café-bistro l’Échouerie de Natashquan et le 20 juillet à la Shed-à-Morue de Havre-Saint-Pierre. Toutes les représentations sont à 20h30.


 (Photo : Christina Alonso)

 

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