Tire le Coyote: Beaucoup plus qu’une voix

Par Éditions Nordiques 17 juillet 2015
Temps de lecture :

Doté d’une voix assez particulière, Tire le Coyote fait partie des artistes qui attirent rapidement l’attention des mélomanes grâce à un répertoire musical dans lequel une attention particulière est portée autant à la qualité des textes qu’à l’habillage des chansons qu’on y retrouve.

Assez singulier dans l’univers musical québécois, Tire le Coyote se dit conscient de l’unicité de sa voix. Un élément qui constitue l’une de ses forces.

«Lorsque je chante, je ne force rien. Je suis à l’aise dans un haut registre. J’ai constaté que les gens ne sont pas toujours à la recherche de voix communes. Comme j’arrive à remplir des salles, ça me prouve que les gens sont curieux et qu’ils ont envie de se faire proposer quelque chose de différent. C’est ce que je leur offre», lance Benoit Pinette, l’artiste derrière Tire le Coyote.

Lorsqu’il écrit des chansons, l’auteur-compositeur-interprète accorde beaucoup d’importance à la qualité des textes de ses chansons. Amoureux des mots, il arrive à marier habilement cet intérêt avec ses fortes racines québécoises.

«J’essaie de rendre la poésie plus accessible. J’en ai une vision plus veloutée, avance-t-il. Je fais partie de ceux qui croient que pour être complète, une chanson doit avoir un texte marquant. C’est un élément du métier auquel je prête beaucoup d’attention.»

Une approche du métier qui explique très bien pourquoi sa chanson «Joli Anne» s’est récemment retrouvée en nomination pour le Prix de la chanson SOCAN. Une marque de reconnaissance de l’industrie musicale que l’artiste accepte avec beaucoup d’enthousiasme et qu’il considère comme flatteuse. Ceci venant reconnaître de manière concrète ses talents d’auteur.

En constante progression

Enregistré sur des bandes analogiques et de manière «live», le plus récent album de Tire le Coyote, Panorama, réussi à apporter la voix singulière de cet artiste à un autre niveau.

«J’ai voulu aller plus loin dans les racines du folk. Je touche au blues et au country sur certaines chansons, au country. Je me promène dans plusieurs styles. Je crois que j’ai osé un peu plus sur le plan de l’instrumentation en y ajoutant du banjo, de la mandoline et du dobro. Cependant, la base acoustique demeure toujours la même. J’y ai peaufiné mon style davantage», précise-t-il.

Dans le cadre du réseau d’été du Regroupement des organisateurs de spectacles de l’Est-du-Québec (ROSEQ), le chanteur se produira le 18 juillet au Café-théâtre Graffiti de Port-Cartier, le 19 juillet au café-bistro l’Échouerie de Natashquan et le 20 juillet à la Shed-à-Morue.


(Photo : Martin Bureau)

 

 

 

Partager cet article