ArcelorMittal: Une vingtaine de postes de cadres abolis

Par Éditions Nordiques 9 juin 2015
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ArcelorMittal Exploitation minières Canada a aboli une quarantaine de postes de cadres, dont un peu plus d’une vingtaine à ses installations de Port-Cartier. La décision s’explique par la réalité actuelle du marché du fer et la compétition internationale.

La division canadienne de l’aciériste ArcelorMittal a aboli une quarantaine de postes entre le 19 mai et le 1er juin. «Un peu plus d’une vingtaine» de ces postes ont été abolis à Port-Cartier, où la compagnie opère une usine de bouletage, un quai et un chemin de fer, a précisé la porte-parole Catherine de Grandpré.

Deux postes ont été abolis au siège social de Montréal et le reste des coupures l’ont été à la mine du Mont-Wright à Fermont. Des incitatifs de départ à la retraite ont également été offerts à certains employés-cadres. Cette décision s’explique par «la réalité du marché du fer qui est très cyclique et par la compétition mondiale de plus en plus féroce», a mentionné Mme de Grandpré.

«Les prix de la tonne de fer sont bas et on a un plan stratégique sur cinq ans pour assurer la pérennité de l’entreprise. La situation actuelle fait en sorte que l’on doit appliquer ce plan plus rapidement», a continué la porte-parole, ajoutant qu’il s’agissait de «décisions difficiles». L’entreprise avait procédé en septembre à l’abolition d’une douzaine de postes de cadres et de syndiqués.


(Photo – Archives Le Nord-Côtier)

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