Tombé du ciel: Un huis clos sous fond de tragédie

Par Éditions Nordiques 19 mars 2015
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Présenté par le théâtre Niveau Parking, la production «Tombé du ciel» fera l’objet d’une seule et unique représentation sur la Côte-Nord, le 19 mars à 20h à la Salle Jean-Marc-Dion. Une pièce dont l’action se situe le lendemain matin de la tragédie du 11 septembre 2001 à New York, alors qu’un homme se trouve chez sa maîtresse.

Dès le départ de la pièce, le personnage de Ben est animé par un dilemme, soit celui de se faire passer pour mort et de refaire sa vie avec sa maîtresse Abby, ou d’assumer la conséquence de ses actes. Alors qu’il travaillait dans l’une des deux tours qui se sont effondrées, il aurait pu être l’une des victimes de cette tragédie. Une situation hors de l’ordinaire qui a donné lieu à de riches discussions au cours de la nuit, ce qui fait en sorte que les personnages sont extrêmement fatigués et assez impatients par moment.

Se démarquant par sa simplicité, cette pièce facile à transporter en tournée n’a fait l’objet que d’une dizaine de représentations à l’origine. Une situation peu commune prise par la compagnie théâtrale Niveau Parking qui en a fait son adaptation. «Je vous assure que les gens qui aiment le théâtre vont y prendre leur pied. C’est une production plus intimiste qui n’a rien de banal», mentionne l’un de ses comédiens, Christian Michaud. «C’est 1h30 de débat et l’accent est surtout mis sur le jeu», poursuit-il.

Avec une feuille de route assez remplie au théâtre, le comédien n’en est pas à sa première collaboration avec Sophie Dion, sa partenaire de scène. «Nous avions déjà joué un couple dans L’Odyssée d’Ulysse. En y campant le rôle d’une maîtresse et de son amant, le défi est légèrement différent. Notre complicité est restée la même. Nous avons une très belle chimie sur scène. On arrive aisément à capter l’attention des gens et on ne les perd jamais en cours de route», affirme le comédien.

En répétition pour Macbeth au Théâtre le Trident, l’acteur n’en est pas à sa première incursion dans le théâtre classique. Des expériences qu’il considère comme très formatrices. «Tout le théâtre est là. On est un peu comme des superhéros. On apprend à pousser notre voix un peu plus. Avec le théâtre contemporain, le jeu se fait beaucoup plus en retenue, indique Christian Michaud, mais on arrive assez bien à se faire entendre. Dans une grande salle, ça peut représenter un défi de taille».

(Photo : courtoisie)

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