24 avril 2024
À l’image de son plus récent album, «Fancy Ghetto», Alexandre Désilets s’amène sur la Côte-Nord pour inviter les Nord-Côtiers à vibrer et danser au son d’un univers musical à saveur nocturne. Reconnu pour sa très grande sensibilité artistique, l’auteur-compositeur-interprète promet au public de passer un moment éclaté en sa compagnie.
Très enthousiaste de l’accueil réservé à son plus récent album et à la réception du premier extrait radio «Renégat», Alexandre Désilets se dit très satisfait d’avoir effectué un virage plus pop. Un élément qui lui permet de se faire découvrir d’un plus large public.
«Dès le départ, je voulais que ce disque puisse me permettre de bouger sur scène, qu’il soit plus pop. Nous l’avons réalisé dans ce sens. Je travaillais sur ces chansons depuis deux ans. Cependant, je suis surpris du succès obtenu par le premier extrait radio», explique-t-il.
Dès le départ, l’artiste avait envie que «Fancy Ghetto» tourne autour du thème de la nuit. Une décision qui est venue teinter la sélection des chansons et leurs arrangements musicaux.
«On voulait des textes qui puissent expliquer l’intensité de cette période de la journée où tout est possible et durant laquelle un certain sentiment d’urgence se fait sentir. On l’a enregistré sur 10 jours de manière live. C’était un pari risqué et ça fonctionne très bien», lance-t-il.
Sensibilité
D’une nature très sensible, le chanteur a toujours su que ce trait de personnalité transparait dans sa musique et dans son répertoire musical. «J’aime utiliser ma voix comme un instrument. Je voulais chanter des mots. Ça me permettait d’aller ailleurs. Plus je fais le métier, plus je suis sensible. J’en suis un peu accro. Je ne suis pas le seul dans cette catégorie, avance-t-il. Des artistes tels que Mara Tremblay le font très bien.»
À l’image de l’expérience studio, l’auteur-interprète constate que le plaisir qu’il avait avec les musiciens se transmet également très bien au public lorsqu’il est sur scène.
«J’ai toujours aimé danser. Je constate qu’on prend souvent la musique pop pour acquis, avance-t-il. Ce n’est pas une recette si facile à appliquer. Le travail à faire en studio est tout aussi rigoureux. La barre est haute. Les musiciens prennent leur pied. C’est une énergie contagieuse qu’on arrive à transmettre aux gens.»
Son dernier passage dans la région remonte en 2013, alors qu’il était l’un des interprètes de la production «Danse Lhasa Danse» de PPS Danse. Des représentations étant prévues en Europe d’ici peu. En tournée pour «Légendes d’un peuple», un projet initié par Alexandre Belliard qui vise à expliquer l’histoire des francophones en Amérique du Nord en chanson, Alexandre Désilets est très fier de parcourir le Québec pour y présenter son propre matériel.
Il s’arrêtera le 13 mars à 20h au Centre des congrès de Sept-Îles et le 15 mars à 20h au Centre des arts de Baie-Comeau.
(Photo : courtoisie)
