La limite de vitesse pourrait être réduite au parc Ferland

Par Éditions Nordiques 2 février 2015
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Si la Ville de Sept-Îles reçoit l’approbation du ministère des Transports, la limite de vitesse passera de 50 à 40 km/h dans le parc Ferland. Ce changement a été initié par la suggestion d’un citoyen lors d’une rencontre citoyenne.

Le conseil de ville de Sept-Îles a adopté l’amendement relativement à la limite de vitesse du secteur lors de la séance du 26 janvier. Le dossier a été remis au ministère des Transports qui a trois mois pour approuver ce changement. Si la Ville obtient l’approbation du ministère, la limite de vitesse passera de 50 à 40 km/h dans les rues du parc Ferland, à l’exception des zones scolaires qui demeureront à 30 km/h.

Cette démarche a été initiée lors d’une rencontre citoyenne des résidents du secteur en octobre. «L’idée est venue d’un citoyen. En fait c’est un événement malheureux, son fils a été accroché en vélo par un gros camion. Ça l’a mis hors de lui. Il m’en a fait part et je lui ai dit de venir en parler à la rencontre citoyenne», a expliqué la conseillère du secteur Ferland, Guylaine Lejeune.

La trentaine de personnes présentes à la rencontre ont appuyé la proposition du citoyen, ce qui a enclenché les démarches pour abaisser la limite de vitesse dans le secteur. Il s’agissait cependant d’une demande récurrente de la part des résidents du secteur.

«Ce n’est pas la première fois qu’on m’ne fait part, ce n’est pas le caprice d’un citoyen. Je n’ai pas eu de commentaires négatifs de la part des résidents», a précisé Mme Lejeune. Celle-ci mentionne que la limite de vitesse est de 40 km/h à Uashat et 30 km/h dans un parc de maison mobile à Baie-Comeau. «On ne refait pas le monde avec cette décision», a-t-elle illustré.

Finalement de la lumière à la troisième entrée
Lors de la séance du 26 janvier, Guylaine Lejeune a sévèrement critiqué le ministère des Transports pour son inaction concernant la connexion d’une dizaine de lampadaires à la troisième entrée du parc Ferland. Malgré de nombreuses demandes de renseignement et intervention à la table du conseil, Mme Lejeune ne pouvait dire pourquoi il n’y avait pas d’éclairage dans ce secteur depuis le début du mois d’octobre.

«On n’est pas capable d’avoir plus d’informations, comme quoi faut croire qu’on n’a pas beaucoup de pouvoir (en tant qu’élu)», s’était indignée Mme Lejeune. La conseillère a affirmé, lundi en entrevue, avoir reçu des messages indiquant que les lampadaires avaient finalement été branchés. Un problème semblable avait été soulevé cet automne, alors que les lampadaires neufs de la nouvelle entrée de Rivière-Pentecôte étaient demeurés plusieurs semaines sans lumière.

(Photo : archives)

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