Duarte redonne encore!

Par Sylvain Turcotte 27 juin 2014
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Le nom d’Helder Duarte, décédé dans la nuit du 20 au 21 février, sera certainement associé à un terrain de soccer à Sept-Îles.

Septilien d’origine et Portugais de sang, Helder Duarte prend toujours plaisir à revenir là où il a commencé dans le ballon rond. Pour une 12e année, celui qui dirige le Rouge et Or féminin de l’Université Laval et qui est le directeur technique de l’Association régional de soccer de Québec depuis belle lurette est venu redonner aux jeunes du Club Nordsoc de Sept-Îles. Quelque 80 joueuses et joueurs de foot ont pris part à son École de développement en soccer du 23 au 27 juin.

«Quand j’étais jeune, j’aurais tellement aimé ça qu’il y ait ça à Sept-Îles. Il était venu pour moi le moment de le faire», a fait savoir Helder Duarte, toujours content de se retrouver dans son Sept-Îles natal, même s’il réalise qu’il vieillit de plus en plus, constat d’entraîner les enfants de parents qu’il a dirigés autrefois.

Son école de développement en soccer à Sept-Îles garde la même recette. Les jeunes de 11 ans et moins travaillent davantage techniquement, ceux de 12 ans et plus axent sur le tactique. Cette année, Duarte a pris le temps de faire le tour de chacun des groupes, U12 à U14 filles, U12 à U16 gars, U9 à U11 filles et U9 à U11 gars.

Si la formule est la même, la façon de faire a changé. Fini les entraînements intenses de six heures, un volume peu habituel pour les adeptes du ballon rond de la place, amenant davantage de blessures. Maintenant, les ateliers sont plus relaxes, ponctués d’activités permettant de développer d’autres habiletés, notamment par le tennis-ballon et le baseball-soccer.

L’homme qui a conduit le Rouge et Or à une médaille de bronze en 2003 a pu compter sur l’aide de Vincent Fortier, présent pour une deuxième année, de Stéphanie Racine, une des joueuses de sa formation universitaire et étudiante en Intervention sportive ainsi que de quatre joueuses du Senior de Lac-Beauport.

Une question de volume
L’an passé, Helder Duarte a fait passer des tests aux participants de l’école. Ils ont été refaits pour l’édition 2014. Il pourra ainsi comparer avec les résultats des jeunes de la région de Québec. Le constat est semblable, c’est le volume de matchs qui fait la différence. «Pour avoir vécu ici, je comprends très bien la réalité», a-t-il laissé savoir.

Malgré tout, quatre Septiliens ont percé dans le soccer dans la douzaine de l’école, évoluant au niveau AAA ou universitaire, soit Sara Gagnon-Chénier, Dimitri St-Pierre, Mathieu Boucher et Philippe Renaud. Ce dernier porte les couleurs des Caravelles de Sainte-Foy/Sillery U21 pour la saison estivale 2014. «Si on peut en sortir un aux trois ans, tant mieux», a conclu le géant colosse, qui du temps qu’il jouait, défendait la cage géante.

Photo : Le Septilien d’origine et Portugais de sang, Helder Duarte, prodigue quelques conseils aux adeptes de ballon rond présents à son École de développement en soccer. (Photo : Francis Larrivée)

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