Projet parc national: Une première rencontre «rassurante»

20 mai 2014
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La mairesse de Port-Cartier se dit «rassurée» et confiante que le milieu sera impliqué dans le développement du projet, au terme de la première rencontre du comité de travail du parc national du Lac Walker. Un rapport d’analyse du site sera déposé cet automne, par des biologistes.

Le 7 mai, une vingtaine d’intervenants du milieu dont des exploitants forestiers, des Innus et des élus se sont rassemblés à Port-Cartier. La démarche d’identification des besoins est donc entamée pour transformer une partie du TNO du Lac Walker en parc national.

Si certains citoyens ont manifesté des inquiétudes, lors de la séance publique du conseil municipal, sur la manière dont le développement du site serait effectué, Violaine Doyle indique avoir été encouragée suite à cette première rencontre du comité. «Ça nous a beaucoup rassurés, parce que souvent, ailleurs, des projets se sont bâtis sans tenir compte des besoins du milieu et ça a heurté des gens. Ici, on considère qu’on est vraiment bien partie et on est content», a-t-elle rapporté.

Travail terrain
Le service des parcs a présenté au groupe de travail un échéancier de réalisations s’étendant sur les quatre prochaines années. Des biologistes visiteront le site de cet été, afin de cibler les points d’intérêts à développer. D’ici la fin de 2015, ils élaboreront un document dressant le portrait biophysique des lieux.

«La prochaine étape, c’est une visite des sites terrestres. On va essayer de circonscrire l’espace que prendra le parc national. On ne peut pas faire n’importe quoi, n’importe où, c’est très strict», a expliqué la mairesse.

Les spécialistes déposeront un rapport à l’automne, avant une prochaine rencontre du comité de travail. «On va s’assurer de cibler les bons endroits et qu’on tient compte des besoins de l’ensemble de la communauté», a précisé Mme Doyle. Des séances d’informations et des audiences publiques sont planifiées pour 2017.

Si tout se déroule bien, le parc national pourrait voir le jour officiellement en 2018. Rappelons qu’après plusieurs années d’attente, le ministère du Développement durable, de l’Environnement, de la Faune et des Parcs a commencé les démarches dans le projet, il y environ un an.

(Photo : SÉPAQ)

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