Michelle Lefort: Un séjour en Belgique ponctué de rencontres marquantes

Par Éditions Nordiques 13 mai 2014
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En réponse à une invitation qui lui avait été lancée par une chercheuse du laboratoire d’anthropologie prospective de l’Université catholique de Louvain, Michelle Lefort s’est rendue en Belgique où était présentée son exposition «L’érosion des berges et les hommes» au Forum des Halles. Un séjour qui s’est effectué du 30 mars au 14 avril durant lequel l’artiste a, entre autres, effectué la rencontre de chercheurs s’intéressant au phénomène de l’érosion.

Dès son arrivée en Belgique, l’artiste multidisciplinaire a procédé au montage de son exposition qui a fait l’objet d’un vernissage, le 2 avril. Un événement qui lui a permis de discuter avec plusieurs visiteurs. «Les premiers 9-10 jours, je les ai passés à Louvain. Les étudiants, les visiteurs et le recteur de l’Université catholique de Louvain sont venus à ma rencontre. Je me dois de constater que l’événement a suscité un intérêt pour le phénomène de l’érosion des berges et aussi pour le Québec. Ils ont posé des questions sur le territoire nord-côtier», indique-t-elle.

La rencontre de deux univers
Le 4 avril, Michelle Lefort a participé à l’événement «Connexions» qui consiste en une journée complète d’échange avec des chercheurs. «La gamme des invités était variée. Chaque personne offrait une conférence. Ça a débuté vers 8h15 pour se terminer vers 18h30. Il y avait une période où les gens pouvaient poser des questions», souligne-t-elle. «J’ai pu prendre la parole pour expliquer ma démarche artistique.»

«Ce sont deux continents éloignés. Deux champs d’expertise distincts. Un même terrain d’investigation. Une même préoccupation environnementale. Deux trajectoires menant à la rencontre d’une même sensibilité. Il me semble indéniable que l’anthropologie et les arts ont des liens passant par la sensibilité aux phénomènes vivants», a-t-elle déclaré durant son intervention lors de cet événement qui avait pour objectif de faire un pont entre la science et l’art.

En Belgique, l’artiste multidisciplinaire souligne avoir grandement apprécié la courtoisie des gens qu’elle a rencontrés dans ce pays. Une attitude qu’elle interprète comme une réelle ouverture à l’autre. «Les gens ont été ouverts et aidants. Ils étaient gentils. Le contact était facile. Après plusieurs jours, j’ai fini par comprendre le système de transport. Chaque fois que j’avais des questions, ils n’ont pas hésité à me répondre.»

Une incroyable logistique
Pour assurer la préservation des œuvres contenues dans son exposition «L’érosion des berges et des hommes», Michelle Lefort a eu à travailler plusieurs mois pour rencontrer les nombreuses exigences reliées à leur transport. Une fois sur place, des efforts ont aussi été faits pour fournir des indications claires pour en faciliter son démontage, ce qui a permis à quatre personnes de le faire en une demi-journée seulement.

«Pour le démontage, j’avais fourni des indications claires. J’avais placé une photo dans chaque coffre et produit un court devis. Ils m’ont dit avoir été impressionnés par la qualité du matériel d’emballage. Il fallait s’assurer de préserver les œuvres en bonne qualité. J’étais heureuse de savoir que ces directives ont facilité leur travail», soutient l’artiste qui aura à retourner à Montréal, à la mi-juin, pour effectuer la récupération des œuvres contenues dans cette exposition.

Sur cette photo prise lors du vernissage de l’exposition «L’érosion des berges et des hommes», présentée au Forum des halles de l’Université catholique de Louvain, Michelle Lefort est accompagnée des deux instigateurs de ce projet, Charlotte Bréda et Frédérique Blondeau. (Photo : courtoisie)

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