En séance ordinaire le 7 février, le conseil des commissaires de la Commission scolaire du Fer décidait d’appuyer le projet de Mine Arnaud publiquement. Cette prise de position a provoqué un malaise évident auprès des employés de l’organisation, qui avaient jusqu’à présent choisi d’éviter ce sujet délicat.
La division s’est rapidement fait ressentir dans les salles de pauses des établissements de la Commission scolaire du Fer, où l’on avait jusqu’à présent réussi à éviter la question, sachant que les prises de position ne feraient pas l’unanimité chez les employés. «Quand on parle de valeurs, c’est difficile d’avoir une discussion qui n’est pas émotive», a souligné Janine Hould, présidente du Syndicat de l’enseignement de la région du Fer.
Les travailleurs ont été «déçus» de cette sortie de leur employeur, puisque le mot d’ordre lancé à l’interne était plutôt de rester neutre. L’étiquette «d’établissements verts Brundtland» obtenue par plusieurs écoles et qui fait la promotion des valeurs écologiques motivait d’autant plus la neutralité.
Si la question devait être abordée avec les élèves, la consigne était de demeurer objectif et surtout, de les amener à se questionner. «C’est ce qui est important : développer un esprit critique. C’est un bon moyen, c’est concret, c’est autour d’eux, ils en entendent parler chez eux», a expliqué Mme Hould.
Message entendu
Le syndicat s’est rendu à une séance des commissaires pour faire entendre ses inquiétudes. Il espère que le message lancé aura été bien entendu et qu’à l’avenir, s’il devait y avoir d’autres prises de position, elles seraient plus balancées. «Il faut qu’ils soient conscients que lorsqu’ils prennent une prise de position, les employés se demandent si c’est aussi en leur nom.»
(Photo: Metro.com)
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