David Jalbert : Le public avant tout!

Par Éditions Nordiques 7 mars 2013
Temps de lecture :

Il ne fait aucun doute que l’auteur-compositeur-interprète, David Jalbert, obtient du succès dans les différentes régions du Québec. Celui-ci figure parmi les artistes jouant le plus à la radio. Il se produira les 21 et 22 mars à 20h au Café-théâtre Graffiti. Ceux et celles souhaitant y assister doivent s’y prendre rapidement puisqu’il ne reste que quelques billets pour la représentation du 21 mars. Pour l’occasion, il sera accompagné de l’artiste Portcartoise Jill Fortin pour laquelle il a réalisé le premier disque.

Lancé il y a presque cinq ans, le premier disque de David Jalbert, «Les fantômes» lui a permis de quitter son emploi d’ouvrier dans une usine de matelas. «Le public m’a beaucoup apporté. Je lui dois une fière chandelle. Avec les années, j’ai réalisé qu’il y a un gros côté business dans ce milieu, a-t-il constaté. Même si je joue beaucoup à la radio, j’ai compris que le fait de jouer à la radio ne signifie pas pour autant que tu as du talent, car plusieurs artistes talentueux en arrachent.»

Dans ses chansons, David Jalbert arrive aisément à se livrer au public. La plupart de ses chansons étant autobiographiques. Deux d’entre elles parlant même de ses fils Jacob et Félix soient Hey Jack! et Petit homme. «Mon idole Charlie Chaplin disait que pour être un grand homme, il ne faut pas oublier d’où on vient, confie-t-il. J’arrive aussi à sentir plus facilement des émotions lorsque je chante des choses qui sont très près de moi ou qui me touchent. Dans ma carrière, j’ai toujours fait le parallèle avec une relation amoureuse. C’est pour ce faire que je me livre un peu plus sur mon troisième disque», précise-t-il.

Sur «Y’a pas d’bon silence», David Jalbert adopte à nouveau le genre folk et la sonorité plus country qui se trouvait sur son premier, délaissant ainsi le côté plus rock de son précédent. «Je voulais faire un clin d’œil à Des histoires, précise-t-il. Je suis donc revenu à l’accordéon et à la mandoline. J’avais envie d’y retrouver mes racines country.»
Comme il l’a fait pour ses albums précédents, David Jalbert a pris la décision de bien en doser les ballades. Un choix volontaire, car il considère qu’une ballade ressort plus facilement du lot si l’on en retrouve seulement une ou deux sur le disque. «Chaque fois que j’écris une chanson, je veux que les gens puissent la chanter, admet-il. Je crois qu’on atteint plus facilement la foule avec de l’énergie et de la fougue.»

Une autre corde à son arc
L’auteur-compositeur-interprète n’a pas pris beaucoup de temps à être convaincu du talent de la Portcartoise, Jill Fortin. Après une écoute de son matériel au printemps 2012, il a constaté que celle-ci avait un énorme potentiel et qu’il en manquait très peu pour qu’elle soit prête à voler de ses propres ailes. C’est pour ce faire qu’il n’a pas hésité à lui prêter main-forte en réalisant son premier disque Coeur cobaye dont le lancement est prévu le 30 avril prochain. Le public peut même déjà écouter sa pièce titre sur YouTube qui en est le premier simple radio.

«Je connais très bien Jill. J’ai servi d’intermédiaire. Je savais mieux que quiconque ce qu’elle voulait. Elle voulait, avant tout, que l’album soit plus folk afin que le public puisse plus facilement reconnaître son talent d’écriture, ajoute-t-il. Je lui ai fait part de mes commentaires. Elle a bien fait ses devoirs, car elle a progressé très rapidement. L’enregistrement de son disque s’est très bien déroulé.»

Lors de son spectacle au Café-théâtre Graffiti, les 21 et 22 mars, David Jalbert sera accompagné de l’auteure-compositrice-interprète Jill Fortin dont le premier disque sera lancé à la fin avril. (Photo : Marie-Claude Perron)

Partager cet article