François Gariépy s’explique
François Gariépy est sorti de l’ombre, mardi, en entrant en communication avec plusieurs personnes, dont les représentants des médias.
«Quand on regarde la situation de façon objective, c’est certain que ça peut paraître difficile à comprendre, mais quand on se retrouve en détresse financière et émotionnelle, on fait des gestes difficilement explicables», a affirmé M. Gariépy en entrevue, alors qu’il se trouvait en Ontario et qu’il s’apprêtait à poursuivre sa route vers le Québec, après avoir passé quelques jours dans l’Ouest canadien.
«Là où je ne suis pas fier de moi, c’est par rapport à la situation que j’ai créée au sein de mes employés. Je les ai contactés et je vais m’assurer que la fermeture de l’entreprise soit faite en bonne et due forme. Nous avions une très belle relation et j’espère que ça pourra continuer», a-t-il dit.
«Dernièrement, le chiffre d’affaires a beaucoup diminué à Baie-Comeau, alors qu’à Sept-Îles, ça fonctionnait vraiment très bien. Je le savais et je pensais être en mesure d’arranger les finances de l’entreprise en investissant une somme personnelle», a-t-il laissé savoir. Le choc est survenu lorsque la responsable aux opérations et à la coordination de la production, Chantal Trudel, est parvenue à voir clair dans les finances de Biosphère Medias.
«Il y a deux semaines, quand j’ai su que le gouffre financier était beaucoup plus important que ce que je croyais, j’ai eu l’intention de partir très loin dans le Nord», a-t-il précisé, ajoutant qu’à son retour sur la Côte-Nord, il aura parcouru plus de 9 000 kilomètres.
M. Gariépy assure que ses clients obtiendront leur dû. «La plupart de ceux pour qui nous avons créé des sites Web ont déjà récupéré leurs codes et pourront faire affaires avec une autre entreprise. Pour ce qui est des projets vidéos non achevés, j’ai proposé à Étienne Michaud Sainte-Marie de reprendre les contrats, ce qui a semblé l’intéresser», a-t-il révélé.
Au sujet de Paramanic international, le fondateur estime que toute cette histoire relève du malentendu. «Oui, les accusations portent sur moi. J’ai emprunté de l’argent dans le compte de l’organisme, mais j’ai cette somme en main et j’ai déjà tenté de contacter Isabelle pour tenter de la lui remettre, sans succès. Légalement, je pouvais le faire. Côté éthique, je n’étais pas supposé», a-t-il avoué.
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