Drakkar | Il est à nouveau permis de rêver
Le Drakkar a encaissé un premier revers à domicile dans les séries 2024. La série 4 de 7 face aux Voltigeurs de Drummondville se poursuit vendredi avec le match #2.
Il y a dix ans, presque jour pour jour, que le Drakkar n’a pas joué aussi tard en séries éliminatoires de la LHJMQ. Tous les espoirs sont permis cette année alors que la formation baie-comoise fait les frais de la finale face aux Voltigeurs de Drummondville. La quête vers le Trophée Courteau s’est amorcée devant un Centre Henry-Leonard plein à craquer, et tout aussi bruyant que lors du premier match des séries.
Revenons en arrière pour un souvenir douloureux. Je m’en souviens encore. Le 13 mai 2014, Anthony Mantha réduisait au silence la foule du Centre Henry-Leonard de Baie-Comeau au duel ultime de la finale. Il profitait d’un rebond chanceux de la baie vitrée pour dégainer et marquer le but victorieux dans la dernière minute de jeu de la troisième période, donnant la Coupe du Président aux Foreurs de Val-d’Or.
Aujourd’hui, 9 mai 2024, les espoirs sont à nouveau permis avec la marée rouge qui déferle dans la Manicouagan. Et ce, malgré que Drakkar ait concédé la première rencontre (défaite de 5-0) aux Voltigeurs, subissant du coup sa première défaite des séries à la maison.
Depuis le jour un de cette saison 2023-2024, le Drakkar de Baie-Comeau est en mission.
Affecté à la couverture de l’équipe baie-comoise depuis 27 ans, Sandro Celant parle d’une motivation palpable « après des années de vache maigre. »
« C’est la plus grande édition, peu importe le résultat de la finale », assure-t-il.
« Chapeau à Grégoire (Jean-François) qui a bâti un club à son image », renchérit le collègue journaliste.
Depuis le premier match des séries 2024, Baie-Comeau vibre au rythme du Drakkar. La finale face aux Voltigeurs de Drummondville s’est ouverte avec une sixième salle combe d’affilée au Centre Henry-Leonard.
« Il y a un engouement cette année, tout le monde embarque, la ville, la région. En espérant que la saison de rêve se poursuive », souligne Sandro Celant. « On a tout ce qu’il faut, mais on affronte une grosse machine et on l’a vu en première (avance de 2-0 pour Drummondville). Il faut vivre le moment présent. »
Les partisans sont en feu. Les décibels sont des plus élevés dans le CHL au son des trompettes de tous genres. Tout ce qui peut faire du bruit, ou presque, se retrouve dans les mains des fervents du Drakkar. Même l’hymne national est dur à entendre.
« Les équipes adverses se plaignent », mentionne Sandro Celant. Les spectateurs ne font qu’en rajouter une couche de plus!
Il faudra que le Drakkar et ses partisans rament encore plus fort pour faire accoster l’embarcation à Saginaw pour la Coupe Mémorial.
Match #2, vendredi 10 mai, dans un Centre Henry-Leonard rempli!
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