Sept-Îles participe au Bénévole-Don!

Par Vincent Rioux-Berrouard 1:26 PM - 16 avril 2024
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Des gens étaient présents à l’intersection des rues Giasson et Smith à Sept-Îles pour remettre aux passants des porte-clés à l’effigie de la plateforme JeBénévole.ca.

Dans le cadre de la 50e Semaine de l’action bénévole, les cinq Centres d’action bénévole de la Côte-Nord ont procédé au lancement d’un tout nouvel événement, un Bénévole-Don. À Sept-Îles, il s’est produit au coin des rues Giasson et Smith.

« On ne veut pas que les gens nous donnent de l’argent. Ce qu’on veut, c’est faire la promotion de l’action bénévole pour que les gens donnent de leur temps. C’est comme une guignolée à l’envers qu’on fait. C’est nous qui donne de l’information aux gens comme le numéro de téléphone de leur centre d’action bénévole, ainsi que l’adresse de la plateforme jebénévole.ca », explique Karoline Gilbert, directrice du Centre d’action bénévole (CAB) le Virage à Sept-Îles.

Elle espère qu’un tel événement permettra de mieux faire connaître les options qui existent au niveau du bénévolat. Comme elle l’affirme, plusieurs personnes pensent qu’il faut consacrer plusieurs heures chaque semaine.

« Le bénévolat traditionnel où ce sont des personnes à la retraite qui font 25 heures de bénévolat par semaine, on n’est plus là aujourd’hui. Chaque demi-heure, chaque heure, chaque soirée ou journée, c’est toujours très apprécié », dit Mme Gilbert.

Karoline Gilbert, directrice du Centre d’action bénévole le Virage à Sept-Îles.

Pour convaincre les gens de donner de leur temps en faisant du bénévolat, Karoline Gilbert rappelle que ça fait du bien à ceux qu’on aide, mais aussi à soi.

« D’avoir un résultat concret que le peu de temps qu’on a donné ait fait la différence dans la vie de quelqu’un ou dans celle de la communauté, en partant c’est un bonheur total », dit-elle. Il y a aussi le développement de nouvelles compétences et de nouvelles relations qui peuvent inciter les gens à faire du bénévolat.

Elle indique que du côté du CAB le Virage, la situation va plutôt bien pour les bénévoles, mais que ça pourrait toujours aller mieux.

« De plus en plus, on a des employés qui sont obligés d’être déployés dans les différents services ou encore pire, on est obligé de refuser des demandes de services. Des fois pour les transports médicaux ou l’aide aux commissions, il arrive que malheureusement, je doive dire non s’il y a trop de demandes parce que je n’ai pas assez de bénévoles », dit la directrice du CAB le Virage.

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