Coopérative de Gallix : objectif automne 2024
Le site pour accueillir le bâtiment de la Coopérative de solidarité de Gallix est situé au coin des rues Thériault et Bell.
C’est ce printemps que les travaux devraient se mettre en branle pour la Coopérative de Gallix, qui permettra la construction d’une petite épicerie accompagnée d’une station-service.
« On est à finaliser les derniers détails pour lancer les travaux avec l’entrepreneur et les fournisseurs », affirme Réjean Porlier, président du conseil d’administration de la Coopérative.
Il précise que pour l’instant, l’objectif est de construire le bâtiment et la station-service en même temps, mais qu’il a encore besoin de quelques validations avant de confirmer le tout.
Gallix est dépourvu de ce type de services de proximité, depuis la fermeture du seul dépanneur en 2017.
M. Porlier ne cache pas qu’il y a un grand enthousiasme envers ce projet qui aura pignon sur un terrain à l’angle des rues Bell et Thériault.
« C’est un projet qui est déterminant pour la communauté. On le veut comme un catalyseur du développement socio-économique », dit-il.
Si tout se déroule bien, on espère l’ouverture pour l’automne 2024. Initialement, le projet était souhaité pour la fin de l’année 2023, mais il y a eu des retards.
Pour lui, un tel service pourra aider Gallix à attirer des gens, particulièrement des jeunes familles à venir s’y installer.
« Je suis convaincu que ça peut faire pencher la balance. On sait à quel point ça peut être essoufflant pour les jeunes familles de courir à droite et à gauche pour aller chercher des biens de première nécessité », affirme Réjean Porlier. Il ajoute qu’un tel commerce réduira les risques reliés aux longues distances à parcourir sur la route.
Toujours à la recherche de financement
Le projet évalué à 2 M$ a pratiquement complété son financement. Toutefois, la future coopérative est encore à la recherche d’un ou de partenariats pour venir boucler son budget.
De plus, une campagne de sociofinancement sera lancée à la mi-avril. C’est la plateforme La Rûche qui sera utilisée.
« C’est le dernier droit. La somme qui sera obtenue va nous aider quand on va démarrer le commerce », a affirmé M. Porlier.
