Visa pour les travailleurs étrangers mexicains : pas d’impact aux Jardins de Gallix

Par Sylvain Turcotte 9:31 AM - 20 mars 2024
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Josée Picard, propriétaire des Jardins de Gallix.

Les Jardins de Gallix ne sont pas frappés actuellement par la nouvelle loi sur la demande de visas pour les travailleurs agricoles étrangers venant du Mexique. Trois des Mexicains à l’emploi de Josée Picard sont sur place depuis le début du mois.

Mme Picard fait ses demandes de six à huit mois avant la date d’arrivée voulue, soit en mars, pour lancer les travaux agricoles. 

Il y en a un qui doit arriver après le congé de Pâques. Ça se bouscule cependant à l’Ambassade du Canada au Mexique, avec plusieurs demandes en même temps. 

La propriétaire des Jardins de Gallix attend la confirmation pour réserver le voyagement du travailleur.

« Plus on se rapproche de la date, plus c’est cher », soulève-t-elle.

Les trois Mexicains déjà en poste, ainsi que celui attendu sont des habitués de l’entreprise nord-côtière. Deux sont là depuis une dizaine d’années. « Il y a toujours des anciens pour montrer aux autres. »

Elle souhaite pouvoir accueillir la même personne qui était là l’an dernier. Avec le stress du début de saison, Mme Picard veut que ce soit simple dans la planification. 

Elle espère que la nouvelle loi ne lui mettra pas de bâtons dans les roues pour 2024 et que la planification des demandes de visa ne sera pas compliquée.  

Les Jardins de Gallix embauchent des Mexicains pour une période de huit mois depuis une dizaine d’années. La femme d’affaires fait appel à l’Agence Arimé pour engager des travailleurs étrangers. 

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