Le pont sur le Saguenay n’est pas un caprice, clame Marilène Gill

Par Johannie Gaudreault 10:23 AM - 19 février 2024
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« Le prolongement de la route 138 jusqu’à Blanc-Sablon n’est pas un luxe, non plus que le pont à
Tadoussac. Ce n’est pas un caprice », a tenu à rappeler la députée de Manicouagan, Marilène Gill, au ministre de l’Environnement Steven Guilbault, qui a déclaré que le fédéral ne financerait plus de projets routiers.

« Le ministre devrait sortir plus souvent de Montréal et d’Ottawa. […] Cette route est essentielle pour la mobilité des Nord-Côtiers, qui ne demandent rien de plus que d’occuper leur territoire et de se déplacer sur celui-ci », martèle Mme Gill, par voie de communiqué.

L’élu nord-côtière n’est pas d’accord avec les propos du ministre affirmant que le réseau existant est efficace. Elle l’invite à respecter la volonté de la Côte-Nord de se désenclaver, lui rappelant que la Basse-Côte-Nord ne dispose actuellement d’aucun lien routier et que les citoyens de la Haute-Côte-Nord attendent toujours le pont reliant Tadoussac à Baie-Sainte-Catherine.

Marilène Gill souligne également qu’avec les changements climatiques, la route blanche, qui relie en hiver certains villages de Basse-Côte-Nord est ouverte de moins en moins longtemps. Ce seul « lien routier » éphémère s’étiole tranquillement, mais sûrement, selon elle.

« Si le gouvernement du Québec souhaite aller de l’avant avec le parachèvement de la route, ou encore avec le pont à Tadoussac, le fédéral doit débloquer les fonds qui lui seront demandés sans condition. Il doit nous respecter, et respecter la volonté du gouvernement du Québec », a conclu Mme Gill.

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