Minerai de fer Québec se dit « en bonne posture pour atténuer les impacts d’une grève potentielle sur ses opérations et sa situation financière », face au rejet de sa proposition par ses travailleurs syndiqués du Lac Bloom.
Les discussions entre la minière et le Syndicat des Métallos se sont poursuivies sans aboutir à une entente, au cours des derniers jours. Le syndicat a un mandat de grève en poche. La dernière offre patronale a été rejetée à 98,6 %.
La Société minière estime qu’elle comprenait des conditions « justes et équitables ».
« L’offre de la Société tient compte des besoins de ses employés et vise à protéger leur pouvoir d’achat individuel, compte tenu des pressions inflationnistes, en plus de refléter la dynamique concurrentielle de l’industrie », a indiqué Champion Iron, mardi.
Le mandat de grève et les discussions en cours n’ont pas d’incidence sur les opérations au Lac Bloom pour l’instant, précise-t-on. La minière qui compte sur près d’un milliard de dollars de liquidité en poche et des stocks de concentré de minerai de fer accumulés, s’estime en mesure d’atténuer les impacts d’une grève potentielle.
« Nous avons toujours à cœur le bien-être de nos employés, qu’ils soient syndiqués ou pas. À ce titre, nous cherchons à mettre en place les meilleures conditions de travail possibles afin de retenir, d’attirer et de développer les meilleurs talents, tout en veillant à ce que notre Société puisse naviguer dans des contextes économiques volatils », a souligné le chef de la direction de Champion, David Cataford.
Selon lui, la plus récente offre de la Société atteignait cet objectif « à tous les niveaux ».
« Nous avons fait preuve de transparence avec les Métallos depuis le début des négociations et nous sommes confiants que ses membres reconnaissent nos efforts importants pour offrir un environnement de travail sain et des conditions concurrentielles en vue d’une nouvelle convention collective. »
Le syndicat des Métallos représente 712 syndiqués à la minière de Minerai de fer Québec.
