Le procès d’ArcelorMittal pour négligence criminelle reprend à Sept-Îles

Par Vincent Rioux-Berrouard 12:55 PM - 29 janvier 2024
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Le procès d’ArcelorMittal pour négligence criminelle ayant causé des lésions à la suite d’événements survenus en juin 2019 a repris lundi matin au Palais de justice de Sept-Îles.

L’avant-midi a été principalement occupé par la requête du ministère public pour interdire la diffusion ou la publication de renseignements permettant d’établir l’identité d’un témoin. Cette étape occupera une bonne partie de la semaine.

Rappelons que la couronne souhaite protéger l’identité des témoins, parce que ceux-ci craignent que « des mesures de représailles, de pressions indues ou de l’intimidation puissent être faites à leur égard de la part de leur employeur, d’autres collègues de travail ou de concitoyens de leur communauté restreinte ».

Selon ce qui est avancé dans un affidavit déposé par la poursuite, la minière aurait tenté d’empêcher des témoins de collaborer à l’enquête policière. On y allègue même qu’un dédommagement aurait été offert pour le retrait d’une plainte. Les allégations sont contestées par la défense.

Les événements reprochés à la minière remontent au mois de juin 2019 où un travailleur a été blessé au complexe minier du Mont-Wright à Fermont. Le bris d’un convoyeur était en cause.

Le procès durera entre huit et neuf semaines. Une semaine d’audience se tiendront à Fermont durant la semaine du 12 février.